Un député de Cordoue a proposé une loi « point final » pour les cas de violation de la quarantaine

2024-08-13 03:34:37

Au milieu de l’agitation politique suscitée par sa plainte contre l’ancien président Alberto Fernández pour violences de genre, Fabiola Yañez a également rompu le silence sur la célébration de l’anniversaire à la villa Olivos, en pleine quarantaine du Covid. “Je n’ai organisé aucun toast”, s’est défendue l’ancienne première dame dans l’interview qu’elle a accordée au portail Infobae.

La fête à la résidence présidentielle a marqué un tournant pour la direction du Frente de Todos et, maintenant qu’elle a retrouvé sa notoriété, un député national de Cordoue a présenté un projet à fort contenu symbolique : une loi « point final » pour le entraîne des sanctions ouvertes en cas de violation de l’isolement social dicté par la pandémie.

Il s’agit d’Oscar Agost Carreño, président du PRO local et membre du bloc Encuentro Federal, qui propose d’éteindre les poursuites pénales contre ceux qui ont été accusés de ne pas respecter l’isolement social préventif et obligatoire (ASPO).

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L’initiative, soutenue par d’autres législateurs, vise à mettre un terme définitif aux « milliers de procédures judiciaires » engagées contre des citoyens qui ont violé les restrictions imposées par le gouvernement Fernández entre 2020 et 2023.

“Alors que la population respectait le confinement, confrontée à des difficultés émotionnelles, économiques et sociales, nous avons vu comment le pouvoir politique commettait des excès et se moquait des règles mêmes qu’il imposait”, a souligné le député Agost Carreño.

Le projet prévoit que seront éteintes les actions criminelles initiées en vertu de l’article 205 du Code pénal, qui sanctionne ceux qui violent les mesures adoptées pour empêcher la propagation d’une épidémie. Cette extinction ne s’appliquera qu’aux personnes qui ne sont pas des fugitifs, par contumace ou qui n’ont pas été citées à témoigner avant 60 jours à compter de la promulgation de la loi.

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Par ailleurs, il est précisé que les actions civiles poursuivront leur cours normal et que les personnes accusées de délits plus graves, comme la propagation intentionnelle de maladies, ne bénéficieront pas de cette loi. Elle exclut également expressément les agents publics qui ont commis des violations dans l’exercice de leurs fonctions.

Ces dernières semaines, la Commission des droits de l’homme et des garanties de la Chambre des députés, présidée par Sabrina Ajmechet (PRO), a recueilli des témoignages de proches de victimes, comme Pablo Gustavo Musse, père de Solange, la jeune fille de 35 ans qui est décédé en 2020 à Cordoue et qu’il n’a pas pu rencontrer sa famille avant son décès en raison de restrictions sanitaires.

Selon les informations journalistiques citées dans le projet, plus de 55 000 poursuites judiciaires ont été engagées auprès de la Justice fédérale entre avril 2020 et octobre 2021 pour violations de l’ASPO, dont la plupart sont liées à des citoyens qui circulaient uniquement sur la voie publique.

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Agost Carreño a déclaré qu’il était temps « d’y mettre un terme, de clôturer cette étape difficile pour tous les Argentins et d’avancer vers la réconciliation sociale ».

Le projet a été soutenu par les députés Miguel Pichetto, Alejandra Torres, Ricardo López Murphy, Margarita Stolbizer, Mónica Fein et Esteban Paulón de l’Encuentro Federal ; Juan Manuel López, Mónica Frade et Paula Oliveto de la Coalition Civique ; et Agustín Domingo et Carlos Fernández de Federal Innovation.



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