Un documentaire sur les étudiants en transfert latéral montre la naissance d’un enseignant

Un documentaire sur les étudiants en transfert latéral montre la naissance d’un enseignant

Simonka de Jong a dressé un portrait vulnérable et honnête des Néerlandais qui souhaitent travailler en tant qu’entrants latéraux dans l’enseignement primaire : De côté dans la salle de classe. Un conseil de visionnage pour tous ceux qui envisagent cette profession.

Texte Joëlle Poortvliet – Éditorial du Magazine Education –


– 3 minutes pour lire

Maître Michel (image : 2Doc)

Michel, le coon de l’hospitalité, décide de suivre son cœur et se reconvertit pour devenir enseignant dans une école primaire d’Amsterdam. Cela est également fait par un planificateur de soins de santé, un employé d’ING et un employé de ProRail. Sont-ils la réponse à la pénurie toujours croissante d’enseignants ? Cette question plane sur le film, tandis que la réalisatrice Simonka de Jong focalise sa caméra sur les personnes qui souhaitent s’essayer au métier d’enseignant.

Son approche rend le spectateur témoin de ses premiers gestes maladroits devant la classe. Ou pire : son absence. Parce que si vous n’agissez pas, par exemple, face à un groupe de tout-petits agités, vous vous retrouverez dans le chaos. Les entrants latéraux potentiels ont du mal à composer avec des groupes d’enfants très occupés et cherchent des moyens de faire apprendre les enfants.

De plus en plus souvent je pensais : tu seras autorisé à enseigner tous les jours

Mais au fur et à mesure du documentaire – diffusé sur NPO2 le 5 octobre à 22h15 -, on voit aussi des enseignants « naître ». L’un des protagonistes est Michel, aujourd’hui enseignant du groupe 8 à l’école Alan Turing d’Amsterdam. Il n’a pas hésité lorsqu’on lui a demandé, il y a environ deux ans, de réaliser le documentaire. Il a été filmé une dizaine de fois au cours d’une année. “C’est un métier tellement important et magnifique. Je voulais contribuer à le montrer autant que possible.”

Il a fallu un certain temps pour s’y habituer. Michel à propos de la première du film le 24 septembre au Festival du film néerlandais : “Vous réalisez soudain que c’est vous, sur grand écran, c’est très étrange.”

(l’interview continue sous la bande-annonce)

Vous étiez organisateur de festivals et êtes toujours propriétaire de pub à Amsterdam. Qu’entendez-vous par être enseignant ?

« En tant qu’organisateur de festival, il y avait un écart entre mon âge et celui du festivalier moyen. Nuisances médicamenteuses, atteintes auditives, j’ai commencé à voir les choses différemment. Durant cette période, mon plus jeune fils a commencé l’école primaire et j’ai eu le temps de faire du bénévolat à l’école. Participez aux sorties, les poux peluchent. De plus en plus souvent, je pensais : vous serez autorisé à enseigner tous les jours. Aider les enfants à avancer. C’est la plus belle chose qui soit.”

Comment voyez-vous le documentaire ?

“Dans la première moitié du film, j’ai constamment le visage rouge. C’est tellement intense. Vous me voyez lutter et, heureusement, je vais mieux. Je suis déjà un meilleur professeur que celui que vous voyez à la fin du film. C’est aussi ce que je veux dire : cela s’apprend. Le film montre qu’être enseignant est un véritable métier. Un métier complexe qui exige beaucoup de vous. Mais avec les bons conseils et retour cela peut s’apprendre. Je pense que cela se présente très bien.”

Avez-vous trouvé la sélection pour la profession stricte ?

“Non, pas pour moi en tant qu’étudiant à temps partiel dans une école normale. (Michel n’a pas suivi le “cours intensif” d’Amsterdam vers l’entrée latérale dans la profession (ZiB). Les candidats au ZiB sont également représentés dans le film, ndlr.) J’ai dû réussir le test de mathématiques et même abandonner de nouveau de mon propre gré. Je viens d’un environnement entrepreneurial, où tout est question de résultats rapides, de travail acharné, axé sur la compétition. À l’école primaire, c’était beaucoup une question d’émotions et de réflexion continue. Alors que je frappais un rythme sur mes genoux pour la énième fois, je me suis éloigné. Je me suis dit : j’avais tort, ce n’est pas ça.”

Mais tu es quand même revenu ?

“Oui, parce que c’est tout simplement le plus beau métier qui soit. Ça donne tellement de plaisir. Et ça reste intensif. Je travaille maintenant trois jours : le mercredi je rentre dans une sorte de tunnel et je roule de nouveau le vendredi.”

Le 2Doc « De côté dans la salle de classe » est 5 octobre à partir de 22h15 visible sur NPO2. Et puis regardez-le à nouveau via NPO-Start.

Lectures complémentaires dans le dossier :

2023-10-05 09:26:51
1696488717


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