Un employé du Health Service Executive a gagné près d’un million d’euros l’année dernière, tandis qu’un autre a reçu une indemnité de licenciement de 1,6 million d’euros, a révélé l’organisme de surveillance financière de l’État.
Un rapport du contrôleur et auditeur général, publié dans le cadre du rapport annuel du HSE pour l’année dernière, montre également qu’environ 40 % des près de 450 millions d’euros dépensés par l’État pour les vaccins Covid-19 depuis qu’ils sont devenus disponibles pendant la pandémie ont désormais été amortis car ils étaient devenus obsolètes.
Le rapport du contrôleur révèle qu’une personne travaillant pour le HSE a gagné entre 960 000 et 970 000 euros l’année dernière, dont environ 700 000 euros ont été payés pour soigner des patients en dehors des heures normales de travail de l’employé. Ils avaient un contrat qui prévoyait le versement de primes pour chaque patient vu pendant une période de repos.
Lors d’une intervention d’un week-end l’année dernière, « l’employé a été rémunéré à raison de six heures de salaire par patient, pour chacun des quatre patients traités dans une seule période de 60 minutes, soit plus de 2 800 € pour l’intervention ».
Au total, le rapport montre que 10 employés du HSE ont gagné plus de 500 000 € l’année dernière.
Le directeur général de la HSE, Bernard Gloster, a déclaré vendredi que « même si certains niveaux de revenus élevés sont inévitables, il est clair que dans certains cas, ils ont atteint des niveaux inacceptables qui ne peuvent pas perdurer à l’avenir ».
L’indemnité de licenciement de 1,6 million d’euros versée à un ancien employé du HSE l’année dernière comprenait une somme de 1,37 million d’euros pour perte potentielle de revenus privés pendant une période de trois ans et huit mois au cours de laquelle il avait été suspendu. « L’employé a perçu l’intégralité de son salaire pendant sa suspension », indique le rapport, ajoutant que l’indemnité globale comprenait également une somme ex gratia de 200 000 € et 30 000 € au titre du préjudice à la réputation.
Au total, 86,5 millions d’euros ont été amortis au titre des vaccins contre la Covid-19 qui avaient atteint leur date de péremption (64,5 millions d’euros) ou qui devaient atteindre leur date de péremption avant utilisation (22 millions d’euros). En 2022, 94,4 millions d’euros ont été amortis au titre des vaccins qui n’ont pas été utilisés.
« Les dépenses totales consacrées à l’achat de vaccins contre la Covid-19 jusqu’au 31 décembre 2023 se sont élevées à 449 millions d’euros. Les amortissements pour obsolescence à cette date – d’un montant total de 181 millions d’euros – représentent 40 % du total dépensé. »
Le rapport indique également qu’à la fin de l’année dernière, le HSE détenait des stocks de tests antigéniques d’une valeur de 12,5 millions d’euros, dont la date de péremption était prévue par le fabricant avant de pouvoir être utilisés. Le gouvernement a également engagé des frais de 2,3 millions d’euros pour le stockage d’équipements de protection individuelle (EPI) qu’il avait classés comme obsolètes.
« Cela comprenait environ 1,3 million d’euros pour le stockage de grandes quantités de gel hydroalcoolique, 500 000 euros pour le stockage de combinaisons de protection et 500 000 euros pour divers autres articles d’EPI. Les coûts cumulés de stockage de ces articles obsolètes au cours des trois dernières années s’élèvent à environ 5,25 millions d’euros. »
Le rapport révèle également que le HSE doit verser 30 millions d’euros sur une période de quatre ans dans le cadre du règlement d’un litige avec une compagnie d’assurance maladie privée concernant une réclamation de la compagnie d’assurance relative à l’application de frais de traitement aux patients privés. Il indique que le HSE a accepté de payer quatre versements annuels égaux de 7,5 millions d’euros de 2024 à 2027.
2024-07-27 08:02:15
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