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Un expert de l’ONU exhorte les parties en conflit au Soudan à cesser la violence et à embrasser un gouvernement civil

Un expert de l’ONU exhorte les parties en conflit au Soudan à cesser la violence et à embrasser un gouvernement civil

2024-01-17 20:52:57

L’expert des Nations Unies sur les droits de l’homme au Soudan, Radwan Noueiser, a dénoncé la détérioration de la situation dans le pays alors que le « conflit armé brutal » entre dans son dixième mois. Il a exhorté les dirigeants des deux parties au conflit à mettre un terme immédiat à la violence, à assurer la transition vers un régime civil et à répondre aux appels des victimes exigeant la paix et la justice.

Dans un communiqué de presse, Noueiser a déclaré : « Il n’y a pas de solution pacifique à l’horizon malgré les multiples initiatives de médiation régionales et internationales, et le peuple soudanais continue de supporter le poids du cycle sans fin de violence qui génère davantage de souffrances humaines, de destructions et de déplacements. tous les jours.”

Nuweiser, nommé par le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, a ajouté que les violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire se poursuivaient sans relâche alors que les combats entre les forces armées soudanaises et les forces de soutien rapide se propageaient à travers le pays. Il a souligné la nécessité pour les dirigeants des deux partis de faire preuve d’une plus grande volonté politique pour mettre fin à la violence et faire taire les armes.

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Depuis le début du conflit en avril de l’année dernière, des milliers de civils ont été tués et blessés et plus de 7,6 millions de personnes ont été déplacées, dont plus de 1,5 million vers les pays voisins. Au moins 25 millions de personnes au Soudan ont besoin d’aide, dont 14 millions d’enfants.

L’expert de l’ONU a déclaré que lors de ses réunions régulières avec des représentants de la société civile soudanaise, il avait entendu des rapports et des témoignages horribles sur la souffrance humaine, notamment des centaines de cas présumés de disparition forcée et de multiples cas de détention arbitraire commis par les deux parties. Il a ajouté qu’il avait également entendu des récits profondément troublants d’« actes de violence sexuelle contre des femmes et des filles, dont la plupart auraient été commis par des membres des Forces de soutien rapide et des milices alliées ».

Radwan Noueiser a condamné l’aggravation des violences résultant de motivations ethniques et de discours de haine, notamment dans la région du Darfour. Il a ajouté : « Au Darfour occidental, les Forces de soutien rapide et les milices arabes alliées ont attaqué à plusieurs reprises des membres du groupe africain Masalit. » Il a exprimé sa profonde préoccupation face aux informations faisant état de recrutement d’enfants et de mobilisation de civils dans des « groupes de résistance populaire » pour combattre dans les rangs des forces armées soudanaises.

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L’expert de l’ONU a déclaré que les deux parties se sont engagées à enquêter sur les graves violations et abus commis pendant le conflit et à briser le cycle de l’impunité qui est à l’origine de la tragédie actuelle. Cependant, il a indiqué qu’aucune mesure n’a été prise pour poursuivre les auteurs et que les résultats des enquêtes n’ont pas été annoncés jusqu’à présent.

Il a appelé les deux parties à garantir une enquête rapide et complète sur toutes les violations et abus du droit international des droits de l’homme et du droit international humanitaire et à demander des comptes aux responsables. Il a également appelé les deux parties à veiller à ce que l’aide humanitaire soit fournie à la population civile de manière sûre, efficace et sans entrave.

Il a déclaré : “Le Soudan, l’une des terres les plus fertiles, manque de nourriture et 18 millions de personnes sont confrontées à une faim aiguë. Malgré les besoins énormes, fournir de l’aide reste un défi majeur en raison des hostilités en cours, de l’insécurité persistante et des attaques contre les organisations humanitaires. travailleurs » et d’autres obstacles bureaucratiques.

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Il a souligné la nécessité que cette situation ne perdure pas. Il a déclaré que le gouvernement du Soudan, qui assume la responsabilité principale de la protection des civils, doit prendre des mesures concrètes pour garantir qu’une aide adéquate parvienne à tous ceux qui en ont besoin et faciliter l’accès des convois d’aide humanitaire aux populations touchées par le conflit.

L’expert a appelé la communauté internationale à coopérer pour adopter une feuille de route cohérente, globale, unifiée et coordonnée qui contribue à mettre fin à la violence qui ravage le Soudan, et soutient un dialogue national soudanais dans lequel les partis politiques et les groupes civils, y compris les associations de femmes et de jeunes, participer, dans le but de transférer le pouvoir à un gouvernement de transition dirigé par des civils.

L’expert compte se rendre à Port-Soudan en février 2024, avant la 55ème session du Conseil des droits de l’homme prévue en mars 2024.



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