Fausses ventes sur « Tutti » et « Facebook » : Wiler, plusieurs fois condamné, risque désormais trois mois de prison
Malgré des escroqueries bien connues, les personnes souhaitant acheter de bonne foi continuent de tomber dans le piège des fraudeurs sur Internet. Après une affaire locale il y a un mois et demi, un Wiler est à nouveau sanctionné pour fausses ventes sur des plateformes publicitaires : l’ordonnance de sanction prévoit une amende et trois mois d’emprisonnement.
« Tutti » est l’une des différentes plateformes Internet sur lesquelles des articles peuvent être proposés à la vente gratuitement.
Image : Andrea Hausler
Les marchés en ligne proposant des publicités gratuites sont en plein essor. D’innombrables articles d’occasion et neufs changent de mains chaque jour sur des plateformes telles que Tutti, Anibis ou Facebook Marketplace. Le paiement s’effectue en espèces à la livraison, ou à l’avance via Twint ou virement bancaire.
Cependant, le paiement anticipé est particulièrement risqué et fait des tableaux d’affichage virtuels un terrain de jeu populaire pour les fraudeurs. Il y a quelques semaines, ce journal faisait état d’une décision pénale à ce sujet : Wiler, 45 ans, avait escroqué six acheteurs de 5 484 francs lors de fausses ventes. Il s’en est tiré avec une amende sans condition. Un récidiviste de 26 ans, également originaire de Wil, fait désormais face à des sanctions beaucoup plus sévères pour une fraude similaire.
Acheteur escroqué de 2940 francs
L’ordonnance pénale cite neuf infractions et le même nombre de victimes. Entre août 2022 et avril 2024, le jeune homme – alors basé à Saint-Gall – proposait des smartphones, des montres, des bons d’achat, des routeurs Internet et des modems WiFi sur Facebook Marketplace, Anibis et Tutti. Il a assuré aux personnes intéressées par un achat via Facebook Messenger ou le service de messagerie WhatsApp que les marchandises seraient livrées par la poste après réception du paiement. Cependant, il n’a jamais eu l’intention de faire cela. Au lieu de cela, il a récupéré l’argent, qui a été transféré en grande partie via Twint – les acheteurs ont attendu en vain.
Avec ces fausses ventes, les accusés ont fraudé les lésés d’un montant total de 2’940 francs. En fin de compte, les poursuites civiles n’ont été intentées que pour les trois montants individuels les plus élevés, soit un total de 1’920 francs.
L’effet d’avertissement a échoué
Le ministère public considère le délit de fraude multiple comme une évidence. Étant donné que le jeune homme de 26 ans compte déjà huit condamnations antérieures, pour la plupart pertinentes, dans son casier judiciaire, la situation est désormais difficile pour lui. Le ministère public déclare : « Les amendes avec ou sans condition et les peines de prison n’ont jusqu’à présent pas produit leur effet d’avertissement. Il semble que l’accusé ne veuille pas adhérer au système judiciaire suisse.»
En conséquence, elle sanctionne le faux vendeur – en complément partiel des jugements d’avril et juin 2023 et mars 2024 – d’une peine d’emprisonnement ferme de trois mois et d’une amende de 2’500 francs. Il doit en outre payer les frais de procédure d’un montant de 850 francs. Cependant, il n’est pas clair s’il purgera sa peine de prison et acceptera l’amende : l’ordonnance de sanction n’est pas encore juridiquement contraignante.
Toutefois, l’accusé a reconnu les prétentions civiles des parties lésées. Celles-ci doivent être appliquées par les plaignants eux-mêmes.
Plus d’articles de ces communautés
#faux #vendeur #Wil #risque #prison