Un mandat d’arrêt a été émis contre un fugitif qui s’est enfui d’un centre de réadaptation près de Newcastle après avoir prétendument falsifié des documents de mise en liberté sous caution de la Cour suprême.
Hussein Chamas, 35 ans, ne s’est pas présenté devant le tribunal local de Downing Center le lundi 20 janvier.
La police fédérale australienne (AFP) a déclaré qu’il avait été arrêté dans le cadre de l’enquête sur l’opération Ironside et qu’il serait membre d’un syndicat qui utilisait la plateforme AN0M pour importer des drogues illicites en Australie.
M. Chamas a été arrêté en juillet 2023 à l’aéroport de Sydney après avoir déclenché une alerte alors qu’il tentait de quitter l’Australie.
L’AFP a déclaré qu’il était accusé d’un chef d’accusation de complot en vue d’importer une quantité commerciale d’une drogue contrôlée aux frontières – la méthamphétamine – et d’un chef d’accusation de trafic de quantités commerciales d’une drogue contrôlée.
M. Chamas a également été accusé d’avoir violé une ordonnance d’interdiction en acquérant ou en possédant une arme à feu.
Les deux infractions liées aux drogues sont passibles d’une peine maximale d’emprisonnement à perpétuité.
La peine maximale pour une infraction avec une arme à feu est de cinq ans.
Un mandat d’arrêt a été émis après que M. Chamas ne s’est pas présenté lundi devant le tribunal local de Downing Centre à Sydney. (ABC Nouvelles : Ethan Rix)
S’enfuir de la cure de désintoxication
L’année dernière, M. Chamas a été libéré sous caution et tenu de résider au centre de réadaptation pour toxicomanes et alcooliques Connect Global à Swan Bay, au nord de Newcastle.
“M. Chamas a quitté un centre de réadaptation pour toxicomanes et alcooliques à Swan Bay, Nouvelle-Galles du Sud, le 8 janvier 2025 et n’est pas revenu depuis”, a-t-elle déclaré dans un communiqué.
Le commandant Ferry a déclaré que les habitants de la Nouvelle-Galles du Sud devaient être en alerte.
“La communauté est nos yeux et nos oreilles et joue un rôle crucial en signalant les crimes et en aidant la police à localiser et à appréhender les délinquants”, a-t-elle déclaré.
“Notre objectif est d’identifier, de localiser et d’appréhender les fugitifs recherchés pour des délits graves et de les traduire devant le tribunal pour qu’ils soient traduits en justice.”
Les conditions de libération sous caution de Hussein Chamas prévoyaient une caution de plus de 3 millions de dollars. (Fourni : Police fédérale australienne)
Documents prétendument falsifiés
Mark Ramsland, un avocat de Newcastle qui a aidé le centre de réhabilitation en liaison avec les agents de l’AFP, a déclaré que le personnel avait reçu ce qui semblait être des changements légitimes aux conditions de libération sous caution.
“Le personnel du centre a indiqué que les conditions de libération sous caution prétendument produites par la Cour suprême avaient été reçues par le centre”, a-t-il déclaré dans un communiqué.
M. Ramsland a déclaré que les documents indiquaient que M. Chamas était autorisé à se rendre à Sydney et à rester à une adresse à Sydney entre le 8 et le 12 janvier 2025.
“Ces conditions de libération sous caution ont été vérifiées par la police locale”, a déclaré M. Ramsland.
“La personne concernée ne s’étant pas présentée au centre de réadaptation, la police locale et ses avocats ont été informés par le personnel du centre.
“Le centre de rééducation continue de coopérer avec l’AFP dans le cadre de toute enquête susceptible d’aider dans cette affaire.”
Un porte-parole de la police de Nouvelle-Galles du Sud a déclaré que les agents avaient effectué un contrôle de conformité sous caution avec M. Chamas dans l’établissement la veille du Nouvel An et avaient constaté qu’il respectait les conditions de mise en liberté sous caution de 2024 du tribunal local.
Le porte-parole a déclaré que les agents n’avaient jamais vu les conditions prétendument falsifiées.
La caution comprenait une caution de 3 millions de dollars
M. Ramsland a déclaré que l’AFP avait saisi l’accord de libération sous caution prétendument falsifié et modifié par la Cour suprême.
Une porte-parole de la Cour suprême de Nouvelle-Galles du Sud a déclaré à ABC qu’aucune modification n’avait été apportée à la libération sous caution de M. Chamas.
“Aucune audience de la Cour suprême ni aucune modification de la libération sous caution n’ont été accordées à Hussein Chamas le 6 janvier 2025”, a-t-elle déclaré dans un communiqué.
“La dernière modification de libération sous caution accordée à M. Chamas remonte au 3 mars 2024.”
L’ABC a obtenu les conditions originales de libération sous caution du tribunal local qui confirment que M. Chamas a été libéré sous caution pour résider au centre de Swan Bay le 17 mars de l’année dernière.
Le document de libération sous caution indiquait que la condition pour être libéré sous caution au centre était que plus de 3 millions de dollars soient versés en son nom.
M. Chamas devait également porter un bracelet de cheville fourni par BailSafe Australia.
On ne sait pas ce qui est arrivé au bracelet et BailSafe n’a pas encore répondu à une demande de commentaires.
L’ABC a sollicité des commentaires supplémentaires auprès de NSW Communities and Justice, NSW Health, de la députée de NSW et députée de Port Stephens, Kate Washington, ainsi que de l’AFP.
Le chef de l’opposition de Nouvelle-Galles du Sud, Mark Speakman, a refusé de commenter.
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