Un homme atteint du VIH depuis les années 90 considéré comme guéri après une greffe de moelle osseuse : un sixième cas de rémission du VIH

Un homme atteint du VIH depuis les années 90 considéré comme guéri après une greffe de moelle osseuse : un sixième cas de rémission du VIH

Un homme atteint du VIH depuis les années 90 vient d’être considéré comme guéri du virus après une longue rémission. Suivi aux Hôpitaux universitaires de Genève en Suisse, il avait bénéficié d’une greffe de moelle osseuse. C’est le sixième cas de rémission du VIH dans le monde.

Connu sous le nom du “patient de Genève”, cet homme atteint du VIH depuis une trentaine d’années a été considéré comme guéri. Ce jeudi, son cas a été présenté à Brisbane en Australie où aura lieu la Conférence de la société internationale du sida ce dimanche.

Chaque donneur présentait la mutation rare du gène CCR5 delta 32

C’est le sixième cas de rémission du VIH. En longue rémission depuis sa greffe de moelle osseuse, ce patient était suivi aux Hôpitaux universitaires de Genève en Suisse.

Cinq personnes avant lui avaient pu guérir du virus meurtrier. Grâce à un certain point commun. Tous étaient atteints de cancers du sang et ont pu bénéficier d’une greffe de cellules souches, renouvelant en profondeur leur système immunitaire. Et le donneur présentait à chaque fois la mutation rare du gène dit CCR5 delta 32, une mutation génétique connue pour empêcher l’entrée du VIH dans les cellules, selon le Parisien.

Un cas particulier

Mais la situation de ce nouveau patient en rémission est différente. Sa greffe de cellules souches pour soigner sa leucémie en 2018 n’était pas issue d’un donneur porteur de la mutation CCR5. Au contraire, les cellules souches du donneur permettaient au VIH de se reproduire. Mais 20 mois après son traitement antirétroviral, le virus restait toujours indétectable.

Comment expliquer cette situation ? Les scientifiques n’excluent pas la possibilité que le virus soit encore présent chez le patient. Après l’arrêt de son traitement en 2021, durant 20 mois, des analyses ont été effectuées. Aucune n’a détecté de particules virales ou encore une augmentation des réponses immunitaires contre le virus dans l’organisme du patient.

Plusieurs hypothèses pour expliquer ce phénomène ont été émises. Et pour l’instant, on ne peut que constater que cette longue rémission est encourageante. Mais Sharon Lewin, président de la Conférence de la société internationale du sida, a mis en garde : “un seul virion peut entraîner un rebond du virus” et a ajouté que l’homme “devra être surveillé de près au cours des prochains mois, voire des prochaines années. La probabilité d’un rebond est impossible à prédire, selon le Huffington Post.
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