Un homme d’affaires du Kentucky accusé d’avoir envoyé illégalement des données militaires en Chine

Un homme d’affaires du Kentucky accusé d’avoir envoyé illégalement des données militaires en Chine

Un homme du centre du Kentucky a été inculpé dans un stratagème présumé visant à fournir illégalement des informations militaires à une entreprise en Chine, selon le bureau du procureur américain à Louisville.

Scott Tubbs, 59 ans, de Georgetown ; Phil et Monica Pascoe de Floyds Knobs, Indiana ; et une société appelée Quadrant Mechanics LLC ont été inculpées dans un acte d’accusation non scellé mercredi, selon un communiqué de presse des procureurs.

Les accusations portées contre eux sont la fraude électronique, les violations de la loi sur le contrôle des exportations d’armes et la contrebande, selon le communiqué.

L’acte d’accusation allègue qu’entre janvier 2012 et décembre 2018, Tubbs, les Pasco et la société ont participé à un complot visant à envoyer environ 70 dessins avec des données techniques à une société en Chine sans licence.

Les dessins appartenaient à deux sociétés américaines et concernaient des articles d’utilisation finale pour les systèmes de ciblage infrarouge et d’imagerie thermique et les systèmes de contrôle de tir pour le département américain de la Défense, selon le communiqué.

En outre, l’acte d’accusation accuse Quadrant Mechanics d’avoir importé des aimants de terres rares produits par une société chinoise et de les avoir vendus à deux sociétés américaines qui les ont inclus dans des composants vendus au gouvernement à des fins militaires. Ces composants ont été utilisés dans les avions de combat F-16 et F-18, selon le bureau du procureur américain.

En vertu de la loi fédérale, les aimants de terres rares vendus au ministère de la Défense doivent être produits aux États-Unis ou dans un pays approuvé, et la Chine ne figure pas sur la liste, selon le communiqué.

L’acte d’accusation a été descellé après l’arrestation des trois hommes.

S’ils sont reconnus coupables, les trois hommes risquent jusqu’à 20 ans pour chacune des accusations les plus graves de fraude électronique et d’exportation de données techniques sans licence.

Le Service d’enquête criminelle de la Défense, le FBI, le Département de la sécurité intérieure, l’Internal Revenue Service, le Naval Criminal Investigative Service et le Bureau de l’inspecteur général du Département de l’énergie enquêtent sur l’affaire, selon le communiqué.

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