Son éruption cutanée n’était pas anodine. En réalité, il s’agissait de la lèpre, une maladie médiévale mortelle. Un homme âgé d’une vingtaine d’années et originaire du Texas a été complètement bouleversé par ce diagnostic. Comme l’ont rappelé les médecins en charge de son cas, les premiers tests n’ont montré aucune anomalie. Pourtant, il avait des plaques sur la peau et souffrait depuis trois mois d’engourdissements et de picotements.
Ce n’est qu’après l’envoi d’un échantillon de sa peau à un laboratoire spécialisé que le verdict est tombé, un cas extrêmement rare rapporté dans JAMA Clinical Challenge. “Un diagnostic et un traitement précoces sont importants pour réduire l’invalidité et les effets psychosociaux indésirables de la lèpre et pour réduire le risque de transmission”, a expliqué le Dr Aidan Filley de la Texas A&M University.
Pour rappel, la lèpre, également connue sous le nom de maladie de Hansen, est causée par une bactérie appelée Mycobacterium leprae. Encore aujourd’hui, elle est endémique dans certaines parties du monde, avec environ 200 000 nouveaux cas enregistrés chaque année. Elle se transmet généralement par des gouttelettes provenant de la bouche mais peut également être transmise par un contact prolongé de peau à peau. La contamination peut aussi se faire par le biais d’un tatouage.
Comme expliqué sur le site Internet de l’Institut Pasteur, la maladie provoque des lésions cutanées et nerveuses. Sans traitement, ces lésions progressent et deviennent permanentes, touchant la peau, les nerfs, les membres et les yeux.
Les médecins l’ont placé sous traitement antibiotique et ses symptômes se sont améliorés après deux mois. Il a également subi une intervention chirurgicale sur ses tendons et une thérapie occupationnelle pour l’aider à retrouver le mouvement de sa main, devenue rigide. Selon les dernières informations divulguées, l’homme était fortement tatoué et a déménagé quatre ans avant son diagnostic des États-Unis depuis le Samoa, où la lèpre est toujours endémique.
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2023-07-31 13:33:34
