Un imam marocain arrêté en Espagne pour endoctrinement djihadiste et possession de vidéos d’exécutions

L’arrestation d’un imam marocain pour endoctrinement djihadiste a récemment fait la une des journaux. Cet imam est accusé d’avoir exhorté ses fidèles à rejoindre les rangs des djihadistes en Syrie et en Irak. Cette arrestation est le signe que le Maroc continue de lutter contre l’extrémisme religieux et le terrorisme. Cependant, elle soulève également des questions sur les pratiques religieuses dans le pays, ainsi que sur la responsabilité des leaders religieux dans la diffusion de messages extrémistes. Dans cet article, nous examinerons les détails de cette arrestation et les conséquences possibles pour l’imam en question. Nous discuterons également de la relation complexe entre l’islam et l’extrémisme, ainsi que des mesures que le Maroc prend pour lutter contre cette menace.


Un imam marocain, Bilal J., a été arrêté en Espagne pour propagande djihadiste et endoctrinement de jeunes fidèles. Il avait été repéré pour avoir publié du contenu djihadiste sur Facebook et Telegram. Après une perquisition à son domicile en 2020, les enquêteurs ont trouvé quatre téléphones portables, deux cartes SD et une clé USB, qui ont révélé sa participation active à des activités de 41 groupes djihadistes sur Telegram et WhatsApp. Il avait également été contacté et formé pour commettre des attentats terroristes. En outre, l’imam a tenté d’endoctriner les jeunes fidèles lors de ses prêches à la mosquée Al-Istikama de Getafe, où il officiait depuis son installation en décembre 2018. Des vidéos de Daech délivrant des instructions sur les mesures à adopter sur Internet ont été retrouvées dans ses téléphones. Parmi ses mesures de sécurité, l’imam utilisait des réseaux Wi-Fi pour se connecter à Internet et avait jusqu’à dix adresses e-mail, deux comptes Telegram et neuf profils Facebook. Le procureur demande une peine de prison de neuf ans pour Bilal J.