Il a été découvert qu’il était en possession de stupéfiants, notamment de haschich et de cannabis « kush ».
Le ressortissant irlandais a été arrêté à l’aéroport international Bandaranaike (BIA) de Katunayake.
Il a été découvert en possession de stupéfiants, notamment de haschich et de cannabis « kush », par des agents du Bureau des stupéfiants de la police (PNB) de l’aéroport.
Ils ont lancé une opération mardi 21 janvier, suite à une information reçue.
Selon le site d’information sri-lankais adaderana.lk, la police a déclaré que le suspect irlandais avait en sa possession un kilo et 370 grammes de haschisch et 908 grammes de kush.
Le Bureau des stupéfiants de la police mène une enquête plus approfondie concernant le suspect, a-t-on rapporté.
Drogue relativement nouvelle, la kush fait des ravages en Afrique de l’Ouest, notamment en Sierra Leone, où on estime qu’elle tue une douzaine de personnes chaque semaine et que des milliers d’autres sont hospitalisées.
Selon un article paru dans The Conversation, un projet de journalisme à but non lucratif qui partage les recherches et les problèmes qui font la une des journaux, cette drogue est consommée principalement par des hommes âgés de 18 à 25 ans.
“Cela amène les gens à s’endormir en marchant, à tomber, à se cogner la tête contre des surfaces dures et à marcher dans la circulation”, rapporte le site.
Il prévient que le « kush » ne doit pas être confondu avec la drogue du même nom trouvée aux États-Unis, qui est un mélange « d’une multitude de produits chimiques en constante évolution » pulvérisés sur des matières végétales et fumés.
“Kush en Sierra Leone est assez différent”, rapporte le site. « C’est un mélange de cannabis, de fentanyl, de tramadol, de formaldéhyde et – selon certains – d’os humains broyés.
Alors que le cannabis est largement cultivé en Sierra Leone, le fentanyl proviendrait de laboratoires clandestins en Chine, où la drogue est fabriquée illégalement et expédiée vers l’Afrique de l’Ouest.
Il n’y a pas de « réponse définitive » quant à savoir si des os humains broyés sont présents ou non dans le médicament, d’où proviendraient ces os ou pourquoi ils pourraient être incorporés dans le médicament.
Certains disent que les pilleurs de tombes fournissent les ossements, mais il n’existe aucune preuve directe de cela.
La drogue est signalée en Guinée et au Libéria, qui partagent des frontières terrestres poreuses avec la Sierra Leone, ce qui facilite le trafic de drogue.
Kush coûte environ cinq leones (20 pence britanniques) par joint, et avec jusqu’à 40 joints généralement consommés par jour, cela représente une dépense énorme dans un pays où le revenu annuel par habitant est d’environ 500 £.
Les effets de la drogue varient et dépendent de l’utilisateur et du contenu de la drogue, mais peuvent inclure de l’euphorie, de la relaxation et un état de conscience altéré.
Le fentanyl, un opioïde extrêmement puissant, produit de l’euphorie et de la confusion et provoque de la somnolence parmi un large éventail d’autres effets secondaires.
Le tramadol, qui est également un opioïde mais moins puissant que le fentanyl, rend les utilisateurs somnolents et déconnectés des choses qui se passent autour d’eux.
Le danger de la drogue comprend le risque d’automutilation pour le consommateur et la nature hautement addictive de la drogue elle-même.
Un autre problème est la nécessité de financer la dose suivante, souvent obtenue grâce à la prostitution ou à des activités criminelles.
“Kush est un autre exemple de mélanges de polydrogues dont les médecins légistes sont de plus en plus conscients”, rapporte The Conversation.
« Une autre drogue à base de tabac et de cannabis, le nyaope, également connu sous le nom de whoonga, se trouve en Afrique du Sud.
“Cette fois, le tabac et le cannabis sont mélangés à de l’héroïne et des médicaments antirétroviraux utilisés pour traiter le Sida, dont certains sont hallucinogènes.”
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