Un joueur de soccer de 19 ans, sauvé in extremis par un adversaire de l’équipe adverse après avoir fait un arrêt cardiaque pendant un match, milite pour rendre les défibrillateurs plus accessibles au public.
«Je me souviens seulement d’avoir passé le ballon, puis de m’être réveillé deux jours plus tard à l’hôpital. Ce qui m’est arrivé peut arriver à n’importe qui. […] Les chances de survie à un arrêt cardiaque en dehors de l’hôpital sont tout simplement choquantes, donc en tant que pays, nous devons améliorer cela», a déclaré le jeune Britannique Jack Hurley au «The Mirror» mardi.
En juin dernier, le jeune homme de 19 ans s’est effondré d’un arrêt cardiaque à peine dix minutes après le début d’un match de soccer à North Kilworth, en Angleterre.
Heureusement pour lui, un joueur de l’équipe adverse, qui savait que le club de soccer était équipé d’un défibrillateur d’urgence, aurait alors couru les 45 mètres jusqu’à l’appareil, avant de prodiguer les premiers soins au jeune homme en attendant les services d’urgence.
«Voir ton garçon allongé comme ça par terre – c’est ton pire cauchemar. Il ne serait plus là si le club de soccer n’avait pas décidé d’acheter un défibrillateur», a insisté son père, Colin Hurley, au média britannique.
Cependant, ces appareils indispensables, qui peuvent faire la différence entre la vie et la mort, sont loin d’être suffisamment répandus dans l’espace public en raison des coûts élevés qui y sont associés, a regretté le jeune joueur auquel ils ont pourtant sauvé la vie.
Au Royaume-Uni, ces appareils coûtent entre 1300 et 4300 $. À cela peut également s’ajouter une taxe d’environ 850 $ pour les entreprises ou les centres communautaires qui souhaitent les acquérir.
«Près des trois quarts des arrêts cardiaques surviennent à domicile ou au travail et la moitié des arrêts cardiaques hors de l’hôpital se produisent en présence d’un témoin. Malgré cela, les défibrillateurs publics ne sont utilisés que dans moins d’un cas sur dix. Il n’y a tout simplement pas assez de défibrillateurs dans nos rues», a déclaré David Stockdale, directeur général de la British Healthcare Trades Association, au «The Mirror».
Au Canada, plus de 35 000 arrêts cardiaques surviendraient hors de l’hôpital chaque année, et seule une personne sur dix y survivrait, selon les données de la Fondation des maladies du cœur et de l’AVC.
dans un article susceptible d’obtenir un bon classement sur Google.
#Arrêt #cardiaque #jeune #joueur #soccer #sauvé #extremis #par #léquipe #adverse
publish_date]
