Un jeune garçon belge de 12 ans guérit d’un cancer incurable : une lueur d’espoir pour les enfants malades

Son histoire donne de l’espoir à des milliers d’enfants maladesmais aussi à leurs proches. Au cours des derniers jours, de nombreux médias se sont fait l’écho de l’histoire de Lucas, un préadolescent belge de 12 ans au parcours médical incroyable. Pratiquement guéri d’un cancer du cerveau pourtant réputé incurable, le garçon étonne grandement les praticiens. Ces derniers s’évertuent à comprendre ce qu’il s’est produit dans son corps pour être en mesure, à l’avenir, de le reproduire chez d’autres patients qui souffrent du même mal.

Vendredi 29 septembre, Le Parisien nous a appris qu’une tumeur au cerveau lui avait été diagnostiquée alors qu’il n’avait que 6 ans. Désormais, le préadolescent ne présente plus aucun symptôme de cette maladie qui, chaque année, fait de nouvelles victimes. La situation semble presque relever du miracle : ses médecins se réjouissent du fait qu’il est “peut-être guéri” tandis que ses parents assurent qu’il “n’a plus rien”. Son cas est extraordinaire : il pourrait être le premier enfant au monde à avoir vaincu un cancer incurable.

Le combat de Lucas face à la maladie

Si Lucas semble aujourd’hui avoir surmonté ce cancer, la vie ne l’a pas épargné. Dans l’article du journal régional, on apprend que le combat qu’il a livré face à la maladie a été long et semé d’embûches. Alors qu’il n’était encore qu’un petit enfant, les médecins ont diagnostiqué au jeune Belge une tumeur rare (que l’on appelle un gliome infiltrant du tronc cérébral) qui attaque exclusivement le cerveau. Chaque année, une dizaine d’enfants, en France, sont atteints de ce cancer très particulier.

Pour faire face à la progression de cette terrible maladie, Lucas a enchaîné les séances de radiothérapie. “Les médecins étaient clairs. Ils nous ont donné les statistiques, qui n’étaient pas bonnes…”a raconté son papa, prénommé Cédric, auprès du même quotidien. Un jour, le garçon a été reçu à l’institut français Gustave-Roussy situé dans le Val-de-Marne. Et cela, dans l’objectif qu’il intègre un programme expérimental.

Comprendre la rémission de Lucas

Au cours des cinq années qui suivront, aucune dégradation de l’état de santé du préadolescent ne sera observée. Au contraire, le personnel médical et les parents de Lucas auront la surprise de constater que son évolution est positive. Pourtant, une telle amélioration n’est pas attribuée, par les praticiens, à un quelconque traitement, poursuit Le Parisien. Les spécialistes émettent une hypothèse : le garçon aurait été atteint par une forme bien particulière de la maladie.

Cette rémission va, sans nul doute, donner matière à espérer à de nombreuses familles dont le quotidien est durement impacté par la maladie. “On doit comprendre [les mécanismes de cette guérison] pour réussir à reproduire médicalement chez d’autres patients ce qui s’est passé naturellement chez lui. Ce serait formidable”a réagi le docteur Jacques Grill, praticien à l’hôpital Gustave-Roussy, dans les colonnes de nos confrères. Et le papa de Lucas de conclure auprès du même journal : “On aimerait tellement que ça serve, [qu’il] ne soit pas l’exception.”

Journaliste société

Même si elle apprécie de pouvoir traiter des sujets extrêmement divers, passionnée de voyages, Charline s’intéresse tout particulièrement aux thématiques en lien avec la société, le climat, l’environnement, la psychologie …