Un journal contre le bellicisme, quotidien Junge Welt, 30 avril 2024

Presque chaque jour, des rapports annoncent une guerre imminente : à l’avenir, les anciens combattants seront honorés par mesure de précaution, les tâches des services secrets nationaux seront élargies (attention, épuisement des forces militaires !) et des enquêtes seront menées. une mise en scène pour prouver que “plus de 70 pour cent des citoyens” sont favorables à une augmentation des dépenses militaires – même si en même temps des économies sociales doivent être réalisées. Les plans d’armement d’un milliard de dollars se succèdent, les bunkers et les sirènes d’alarme doivent être réactivés et, en même temps, les droits sociaux et démocratiques doivent être démantelés. Dans le même temps, « le Russe » est diabolisé chaque jour et un « péril jaune » est évoqué. Tout se résume au fait qu’à un moment donné, à partir de 5h45, il y aura un nouveau « retour de feu ».

Le contexte de ces évolutions est le fait que les forces autrefois hégémoniques du capital perdent leur « argument de vente unique ». Afin de maintenir la position souhaitée, de continuer à réaliser des profits sans entrave et de pouvoir ignorer les développements actuels, la seule option est la guerre. L’une des conditions préalables à cela est toutefois la synchronisation sur le front intérieur. Parce que personne ne devrait songer à tomber dans les bras des fauteurs de guerre.

La tâche d’une presse éclairée et progressiste est de décrire et d’évaluer de manière adéquate ces processus. Le jeune monde fait face à cette tâche chaque jour et est donc apprécié par de plus en plus de lecteurs ! Il n’est redevable à aucun parti, entreprise ou église. Elle regarde également au-delà des horizons allemands et européens et rend compte des luttes sociales, politiques et culturelles dans le monde entier. Cela se traduit par la grande valeur d’utilité qui découle de l’étude régulière du jeune monde résultats.

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