Un journaliste égyptien réprimande le syndicat pour avoir maintenu le boycott d’Israël

Un journaliste égyptien réprimande le syndicat pour avoir maintenu le boycott d’Israël

2023-05-21 17:16:07

Une série d’articles de presse de la plus grande nation musulmane voisine d’Israël, l’Égypte, offre une fenêtre sur les sentiments anti-israéliens au sein du pays arabe, ainsi que sur les rares objections au vote unanime du Syndicat des journalistes égyptiens pour prolonger son interdiction de normalisation avec l’État juif.

Un journaliste et homme politique égyptien, Oussama Al-Ghazali Harb, a résisté à la mesure de boycott anti-israélien de ses collègues journalistes.

Le Middle East Media Research Institute a localisé l’article de Harb et traduit des extraits le 1er mai de sa chronique. MEMRI a également publié et traduit d’autres rapports dans les médias égyptiens et arabes qui révèlent les relations glaciales de la société civile égyptienne avec Israël et les attaques antisémites contre les Juifs. MEMRI a déclaré que “la paix entre eux est restée froide et la normalisation entre les deux pays est limitée”.

L’action choquante intervient dans le contexte de l’accord de paix israélo-égyptien

L’action punitive choquante du Syndicat des journalistes intervient dans le contexte d’un accord de paix vieux de plus de quarante ans entre Israël et l’Égypte. L’Union des écrivains égyptiens interdit également la normalisation avec Israël.

Refaat Rashad (crédit : Facebook.com/Refaat.Rashad.page/VIA MEMRI)

Harb, qui est aussi un homme politique, a écrit dans une colonne de mars à Al-Arham : « Personnellement, je suis totalement contre la décision prise par l’assemblée générale du Syndicat des journalistes contre la normalisation avec l’entité sioniste. À mon avis, cette décision est erronée du point de vue professionnel, national et juridique, car un journaliste n’est pas un citoyen ordinaire, mais un professionnel dont le travail consiste à rechercher des informations et à vérifier [the truth about] incidents et événements. Cela s’applique certainement à un pays voisin, et encore plus lorsque ce pays est un rival et un concurrent.

Il a poursuivi : « En tant que citoyen égyptien, j’aime être informé des événements en Israël. [In fact], il y a des journalistes du monde entier en Israël, y compris des pays arabes qui ont normalisé leurs relations avec lui, à savoir la Jordanie, les Émirats arabes unis, Bahreïn, le Maroc et le Soudan, et bien sûr des journalistes palestiniens. Certaines chaînes arabes ont leurs propres correspondants en Israël. Alors pourquoi cette paresse professionnelle [of ours]déguisé en rhétorique empressée et fleurie contre l’entité sioniste ?

Harb a ajouté : « Selon moi, cette décision est erronée au niveau national ! Qui a intérêt à cacher les événements en Israël au peuple égyptien et au citoyen égyptien, comme si Israël était couvert de ténèbres, et ainsi raviver le climat qui existait avant 1967, quand connaître Israël était tabou ? Vous souvenez-vous du journaliste chevronné Ahmed Bahaa Al-Din, qui, après l’agression israélienne et la défaite de 1967, s’est senti obligé de publier son célèbre livre Isra’iliyya afin d’expliquer Israël au peuple égyptien ?

Il a noté que “Cette décision du Syndicat des journalistes est [also] tort d’un point de vue juridique, car aucune institution – qu’il s’agisse d’un syndicat ou de tout autre organisme – ne peut refuser à un citoyen son droit légal de visiter Israël avant tout autre [destination]!

Enfin, j’informe mes chers collègues journalistes que, pour votre information, plus de 566 000 touristes sont passés par le passage de Taba [between Israel and Egypt] l’année dernière, 124 000 d’entre eux ont visité Sharm Al-Sheikh et 54 000 sont venus au Caire pour visiter ses rues et profiter de ses attractions ! »

Le Syndicat des journalistes égyptiens a voté le 17 mars pour maintenir son interdiction de normalisation avec Israël et enquêter sur tout membre qui commet « le crime de normalisation », par une action personnelle, une action professionnelle ou au nom du syndicat. Les participants à la réunion de mars du Syndicat des journalistes ont scandé « A bas Israël ! et “Non à la normalisation avec l’entité sioniste”.

La guerre culturelle a éclaté en Égypte

Une nouvelle guerre culturelle s’est déroulée en Égypte et les attaques sont dirigées contre la société américaine de films en streaming Netflix et les Juifs.

La série docudrame Netflix “Queen Cleopatra” a créé une intense controverse en Égypte car elle met en scène une actrice noire dans le rôle de Cléopâtre. Selon MEMRI, un nombre important d’Égyptiens, y compris des fonctionnaires et des journalistes, pensent que la série « falsifie » l’histoire égyptienne en dépeignant Cléopâtre comme africaine alors qu’elle était en fait macédonienne et donc « à la peau claire avec des traits helléniques ».

Écrivant pour le quotidien Al-Watan début mai, le journaliste égyptien Refa’at Rashad a blâmé les Juifs pour la “déformation historique” de la série.

Rashad a écrit “La série [about] Cléopâtre est un autre maillon de la chaîne de contrôle de l’esprit par les Juifs, qui dominent les médias et la culture mondiale… Nous devrions examiner [their] agendas cachés, parce que la question [at stake] n’est pas [just] un différend sur une question historique ou un cas d’ignorance sur quelque chose que le monde entier sait.

Il a poursuivi: “Le point est ce que [the Jews intend to do] après avoir implanté certaines idées dans l’esprit du monde, en particulier dans l’esprit des Égyptiens et des jeunes générations. Car leur but est de déraciner par avance la motivation des Égyptiens à défendre leur histoire et leur culture, [and the series about] Cléopâtre ne sera pas la fin de l’affaire.”



#journaliste #égyptien #réprimande #syndicat #pour #avoir #maintenu #boycott #dIsraël
1684699810

Facebook
Twitter
LinkedIn
Pinterest

Leave a Comment

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.