Un juge de Cipolletti a interrogé le service pénitentiaire de Río Negro et a refusé la libération d’un agresseur

2024-10-23 19:20:00

Le juge d’exécution Cipolletti a lancé un appel sérieux à l’attention du service pénitentiaire de Río Negro et a qualifié le rapport du directeur de la prison de Pomona d’« incongru » en faveur d’une personne reconnue coupable d’abus sexuel. Lucas Lizzi rejeté la demande de départ assisté qui a proposé la défense d’un homme qui a abusé sexuellement de sa fille et a remis en question le rapport “favorable” émanant du système pénitentiaire.

Image de Ils enquêteront sur le procureur qui a retiré l'accusation contre un maire de Río Negro pour fraude


Le magistrat a pointé la responsabilité des autorités du système pénitentiaire,
qui dépendent du ministère de la Sécurité, en raison du manque de rigueur du rapport qui leur est parvenu. Il a souligné qu’il est inexplicable que le conseil correctionnel a voté favorablement le rapport lapidaire sur les deux domaines les plus importants. “Cette proposition n’est pas viable”, a-t-il conclu.

Le magistrat a avancé trois arguments pour résoudre l’affaire : «L’incohérence de la proposition et du directeur, qui sera soumis au décret 396/99. Un autre problème est psychologique, avec un vote défavorable. Et, troisièmement, l’application de l’arrêt TEF et du régime de progressivité.


Bien que la proposition ait été majoritairement favorable à la conduite et au concept 9,
L’intervention de deux experts du pouvoir judiciaire a été forte sur le risque que la libération du condamné implique pour la société.

«Une sortie anticipée constitue un risque pour soi ou pour la société. Il se rend compte qu’il est impulsif, sans implication subjective. Problème de contrôle avec tendance à l’impulsivité avec traits psychopathiques. Il n’y a pas d’évaluation subjective des faits ni des conséquences pour la victime. Il ne la décrit pas comme une fille. En outre, il y a un renversement et une justification des événements, en causant à cette occasion un préjudice au couple avec des violences sexuelles sur la fille”, ont décrit les professionnels.

L’article 54 de la loi d’exécution prévoit qu’elle ne sera refusée qu’à titre exceptionnel en cas de risque grave. Dans ce cas, le psychiatre et le psychologue ont signalé qu’il constituait un danger pour lui-même, pour la société ou pour la victime. De plus, il faut tenir compte du fait qu’il n’a pas transité, qu’il n’a pas été testé en milieu libre. Le manque de progressivité était un autre des arguments avancés par le juge d’exécution.

Comme c’est le cas dans de nombreux autres cas dans la province, le condamné épuise sa peine à court terme et sera libre sans traitement réduisant les possibilités de récidive : en d’autres termes, le système pénitentiaire a encore échoué. La peine de l’homme expire le 28 novembre et il retournera vivre en société.

La libération assistée constitue la dernière étape de progressivité pour un détenu et peut être demandée six mois avant l’expiration de la peine. La proposition de la défense était que l’homme resterait chez un parent. Le rapport psychosocial a été favorable, tout comme le lien avec son environnement, mais le rapport psychologique et psychiatrique énergique a été déterminant pour la résolution de Lizzi.

Image d'un membre du STJ qui a soutenu les juges de Río Negro en raison du conflit sur la surpopulation carcérale




#juge #Cipolletti #interrogé #service #pénitentiaire #Río #Negro #refusé #libération #dun #agresseur
1729700584

Facebook
Twitter
LinkedIn
Pinterest

Leave a Comment

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.