Un krach technologique ne crée pas de crise

Et même si la tendance à la baisse devait se poursuivre, voire même dégénérer en un véritable krach, cela ne serait pas le signe d’une crise générale du marché boursier. La domination des valeurs technologiques, dans les indices et dans les médias, occulte le fait que ça va bien ailleurs. Le groupe suisse Roche, par exemple, a gagné un bon douze pour cent depuis la mi-juillet. Le géant minier canadien Agnico Eagle est également optimiste, avec des actions en hausse d’environ huit pour cent depuis fin juillet. Le cours de l’action du fabricant de tabac BAT a augmenté d’environ 12 pour cent au cours de la même période, tout comme celui du fabricant de céréales pour petit-déjeuner Kellanova, anciennement Kelloggs.