Selon Wojciech Szczęsny, la Juventus est aussi forte que l’Inter, ce qu’elle veut prouver à San Siro dimanche soir.
Avant le rassemblement du week-end un TNT Sports avec le gardien de l’équipe nationale polonaise de la Juventus, Wojciech Szczęsnyvel a réalisé une interview, qui a déclaré : il considère que son équipe est égale à l’Inter, qui est considérée par la majorité comme ayant de meilleures chances. Même s’ils accorderont une attention particulière de l’autre côté Lautaro Martínezre et Hakan Çalhanoğluraselon Szczęsny, la qualité de l’équipe de Turin est également exceptionnelle et il est très confiant Massimiliano Allegri aussi dans ses réflexions.
Ce match décidera-t-il du championnat ?
C’est sûr que c’est très, très important du point de vue du championnat, mais il nous reste encore 15 matchs à jouer, donc ça ne se décidera pas maintenant. Bien sûr, si l’une des équipes parvient à le remporter, c’est un message fort pour le reste de la ligue.
Qu’est-ce qui rend l’Inter plus fort que la Juventus, si une telle chose existe ?
L’Inter est fort, voire très fort, mais je n’ai pas l’impression qu’ils en savent plus que nous. Equipe très mature, elle marque beaucoup de buts et en concède peu. Ils performent très bien tout au long de l’année, mais nous y allons avec l’espoir de remporter un résultat significatif.
Vlahović et Lautaro les deux meilleurs attaquants de Serie A ?
Les deux sont très forts, mais je mentionnerais également Victor Osimhen, qui n’a peut-être pas des chiffres aussi forts maintenant que l’année dernière. Dušan est en excellente condition physique, on pouvait déjà voir au début de l’année qu’il se sent bien mieux que la saison dernière, et les chiffres parlent d’eux-mêmes. Il marque plus de buts, mais cela se ressent aussi dans le jeu, il se bat souvent pour des ballons hauts.
Quel est votre plus beau souvenir des matchs de l’Inter-Juventus ?
La victoire 3-2 à San Siro, lors de la saison 2017/18. Mille émotions ont été contenues dans ce seul match, que nous avons gagné à la 90e minute grâce au but de Gonzalo Higuaín. Ce match s’est également révélé décisif pour le Scudetto. Les meilleurs sentiments de ma carrière sont attachés à cette rencontre, car c’était ma première saison au cours de laquelle j’ai remporté le championnat.
Quelles sont les trois meilleures qualités de la Juventus cette saison ?
Le premier est le gardien de but ! Non, je dirais plutôt la capacité à résoudre des moments difficiles sans concéder d’occasions de but. C’était particulièrement typique de la première moitié de la saison que dans certains matchs, le match ne durait pas longtemps après les buts encaissés, mais à la 90e minute, nous avons quand même réussi à percer les défenses, sauvant le match pour un match nul. , ce qui est quand même mieux que de perdre. C’est le point fort de la Juventus. Le deuxième est la qualité des joueurs. Je crois que j’ai des compagnons très forts. Le troisième est l’entraîneur.
Nous savons que votre relation avec Allegri est excellente. Quelle est sa plus grande force ?
Allegri est très doué pour apporter des changements positifs : il lit très bien le jeu et sait aux bons moments qui doit sortir, qui doit être amené, qui peut changer le jeu. Il parvient également à faire en sorte que même les joueurs qui ne sont pas sur le terrain depuis le début du match se sentent importants. Il nous a toujours dit que celui qui sort du banc doit décider du match dans les dernières minutes, c’est pourquoi cela s’est produit tant de fois. Sa capacité à lire le jeu est son plus grand atout.
Ils sont considérés comme de véritables spécialistes des pénalités. Je suppose que vous étudiez déjà Hakan Çalhanoğlu, qui n’échoue jamais.
C’est l’une des forces de Çalhanoğlu. Il n’y a pas grand-chose à étudier car c’est un de ces kickers qu’on peut observer tant qu’il frappe le ballon comme il sait le faire, on est impuissant face à lui. Bien sûr, je le regarde aussi ainsi que Lautaro, qui tire aussi bien les penaltys. Mais j’espère qu’il n’y aura aucune accusation criminelle contre moi.
N’y a-t-il pas trop de pénalités de nos jours ? Même un tout petit contact suffit.
C’est l’une des conséquences naturelles du VAR. Il y a beaucoup de scènes que l’on ne voit pas depuis le terrain, mais ensuite l’arbitre vidéo les examine plus en détail. Je ne me plains pas, notamment parce qu’ils ne nous ont pas infligé un seul penalty cette saison.
Si vous deviez comparer l’Inter-Juventus à un stade anglais, lequel serait-ce ?
Manchester United-Liverpool, et je dis ça en tant que fan d’Arsenal, ça m’énerve aussi. Je suis toujours Arsenal, que j’ai soutenu quand j’étais enfant. Ils se portent très bien, je vois presque tous les matchs auxquels ils jouent. Ils se sont beaucoup améliorés depuis l’arrivée de Mikel Arteta, et maintenant ils se battent déjà pour le titre de champion.