“Un modèle mathématique permet de réduire les doses d’hormones dans les contraceptifs tout en bloquant l’ovulation”

“Un modèle mathématique permet de réduire les doses d’hormones dans les contraceptifs tout en bloquant l’ovulation”

Les hormones contraceptives sont couramment utilisées pour prévenir les grossesses non désirées chez les femmes. Cependant, leur utilisation est souvent associée à des effets secondaires indésirables tels que des saignements irréguliers, une baisse de libido et une prise de poids. Pour réduire ces effets, l’idée de réduire la dose d’hormones est souvent avancée. Mais est-ce que cela réduit également leur efficacité contraceptive ? Cet article se penche sur cette question et explore les différentes options disponibles pour les femmes souhaitant réduire leur exposition aux hormones tout en conservant les avantages d’une contraception efficace.


Des chercheurs de l’université des Philippines ont créé un modèle mathématique pour déterminer la dose minimale d’hormones nécessaire pour une contraception efficace. Les contraceptifs contenant des œstrogènes et de la progestérone peuvent entraîner des effets secondaires tels qu’une prise de poids, des maux de tête et des nausées, ce qui dissuade certains individus de les utiliser. L’étude a analysé les données de 23 femmes âgées de 20 à 34 ans pour déterminer la dose minimale nécessaire de ces hormones pour bloquer l’ovulation. Les résultats ont montré qu’il est possible de réduire la dose d’œstrogènes de 92% et la dose de progestérone de 43% tout en empêchant l’ovulation. Les auteurs de l’étude ont également conclu qu’il est plus efficace d’administrer le contraceptif à base d’œstrogènes au milieu de la phase folliculaire et que la dose peut être encore réduite en combinant œstrogène et progestérone et en les administrant pendant une fenêtre critique du cycle menstruel.

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