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Un nez artificiel reconnaît les acides gras associés au cancer et à l’halitose

by Nouvelles
Un nez artificiel reconnaît les acides gras associés au cancer et à l’halitose

2024-05-23 21:00:00

Une équipe de recherche de Corée du sud a conçu un système olfactif artificiel capable de distinguer un type d’acide gras avec une fiabilité de 90%. Ces molécules servent de biomarqueurs diagnostiques pour des maladies telles que le cancer de l’estomac et l’halitose, selon les auteurs dont les recherches sont publiées dans ‘SAvancées scientifiques‘.

Le système – composé de récepteurs olfactifs humains, de synapses artificielles et d’un réseau neuronal artificiel – parvient à distinguer des combinaisons de molécules, par rapport aux techniques actuelles qui détectent des molécules individuelles et des composés simples.

Le système génère des modèles de conductance distincts pour les substances odorantes et leurs mélanges, permettant une reconnaissance précise des odeurs grâce à des simulations de formation et d’inférence.

La nouvelle technologie peut détecter quatre acides gras à chaîne courte différents qui agissent comme biomarqueurs de maladies telles que le cancer gastrique et l’halitose.

Le développement de machines neuro-inspirées ou neuromorphiques capables de sentir pourrait révolutionner de nombreux domaines, dont la médecine. À l’avenir, ils pourraient même détecter des maladies chez les patients. Cependant, les systèmes olfactifs artificiels (AOS) existants ne peuvent détecter que des molécules uniques ou des composés distincts, et ne peuvent pas identifier les molécules en chaînes, telles que les acides gras à chaîne courte associés au cancer gastrique.

Pour Santiago Marco, le Université de Barcelone et chef de groupe dans le IInstitut de Bioingénierie de Catalogne“Ce travail est un pas de plus vers le rêve de l’olfaction artificielle : parvenir à une émulation technologique de l’odorat et se rapprocher de l’énigme de la perception chimique humaine.”

Cependant, dans des déclarations à Centre des médias scientifiques, assure qu ‘”il faut encore augmenter le nombre de récepteurs intégrés, qui, pour l’instant, se limite à quelques unités. Et surtout, pour encourager leur utilisation pratique, il est nécessaire de prolonger la durée de vie de ces dispositifs, qui n’est actuellement généralement que d’une ou deux semaines. À l’avenir, nous pouvons envisager l’utilisation de prothèses olfactives basées sur ces technologies pour les personnes souffrant d’anosmie, mais il reste encore un long chemin à parcourir pour y parvenir. »



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