Héra
Adresse: 58 Dorset Street Lower, Dublin 1, D01 EP86
Téléphone: N / A
Cuisine: Internationale moderne
Site web: dans une nouvelle fenêtre
Coût: €€€
Je commande rarement un œuf écossais. Ce ne sont que des œufs durs relookés, n’est-ce pas ? Une recherche (un rapide Google) indique que les œufs enrobés de viande de saucisse pourraient provenir d’Afrique, d’Inde ou du Yorkshire, bien que l’Écosse soit un concurrent peu probable. Quoi qu’il en soit, après le coucher du soleil, je m’attends à ce que mes œufs soient à la hauteur – de préférence fouettés dans un soufflé éthéré, renforcés de fromage – quelque chose de dramatique.
J’apprends vite que je suis épargné par cette prise de décision torturée : les œufs écossais au chorizo sont éteints, dit notre serveur à Hera, le nouveau restaurant de Juno, un pub sur Dorset Street à Dublin. C’est le seul article indisponible, ce qui suggère beaucoup d’amour avant notre arrivée. Une chose de moins à méditer, ouvrant la voie à un menu de snacks, de « petits », de « grands », d’accompagnements et de desserts – en partie méditerranéens, en partie robustes hiver irlandais.
Cela fait trois ans que Jamie McCarthy et Sean Crescenzi de Achara et Crudo, ainsi que Brian McCarthy et Jonnie Foley de Le quatrième coin et Bedlam Events, ont repris le pub Red Parrot. Même s’ils avaient pas mal de plats au menu, ils étaient solidement dans le canon du pub, avec des saucisses au boudin noir panées, des smash burgers et des sandwichs au poisson. Désormais, avec un nouveau nom et une refonte – des tons plus doux, des panneaux de bois acoustiques, davantage de cabines et un système Hertz U Audio personnalisé – la nourriture évolue vers une ambiance de pub gastronomique élevée.
Joe Smith dirige la cuisine – un chef expérimenté qui a travaillé à Bastible pendant de nombreuses années et était là lorsque le restaurant a décroché son étoile Michelin. Il n’y a pas d’ambitions aussi élevées chez Hera, mais le menu évite tout ce qui est prévisible, proposant des plats imaginatifs.
On pourrait emprunter la traditionnelle formule en trois plats, et opter pour l’entrecôte Delmonico affiné à sec 42 jours (30 €), ou la tarte au homard pour deux (58 €), mais nous décidons de nous concentrer sur les petites assiettes. . Qui résisterait au tarama de cabillaud fumé accompagné de chips Ballymakenny (8 €), un parfait croquant pub et gastro à chaque bouchée ? Ou encore la focaccia au levain avec beurre de poulet et champignons (5 €) – suffisamment dorée et robuste pour supporter le décadent beurre terreux, qui a le goût du foie gras adjacent.
Si vous avez envie de commencer par des cocktails, c’est le Smoke and Mirrors (13,50 €) qu’il vous faut (whisky tourbé du Connemara avec Vermouth Valentia Island). Il y a de la bière pression et une carte des vins d’une page. Une bouteille de Garganega (35 €) s’accorde joliment avec nos plats.
Les huîtres Carlingford (3 € pièce) apportent une touche de théâtre, flambées au bord de la table jusqu’à ce que la rondelle de beurre fumé maison sur chacune mousse et scintille, les enveloppant d’un manteau brillant. Vous voudrez faire une pause un instant pour éviter de vous brûler les lèvres sur la coquille, mais bougez assez rapidement pour attraper le beurre pendant qu’il est encore chaud et liquide. Je préférerais que les huîtres n’aient pas été pré-braconnées, même doucement, mais je peux comprendre à quel point cette étape élargit leur attrait.
Le fritti de brocoli violet (12 €) est une version croustillante et aérienne d’une tempura, accompagnée d’un intense bagna càuda au miso. Ils offrent tout ce que vous attendez d’un snack de pub : salés, croustillants et addictifs. Le taleggio frit à la moutarde de poire et gingembre et vinaigrette au citron vert noir (12 €) est gluant, comme un bâton de mozzarella chic.
Hera : Huîtres Carlingford au beurre fumé. Photographie : Bryan O’Brien Hera : « lasagne » à la citrouille et à la scamorza de Toonsbridge, pesto de noisettes et de cavalo nero. Photographie : Bryan O’Brien Hera : Tarte au beurre noisette et miso avec crème fraîche et citron vert noir. Photographie : Bryan O’Brien
On nous a informé que les boulettes de poulet et pancetta (16 €) sont un incontournable. Trois énormes sphères, denses mais tendres, arrivent dans un savoureux ragoût de champignons fumés et de chipotle avec une rafale de fromage Cloonbook sur le dessus.
On opte pour l’un des grands plats, une lasagne au potiron, riche et pleine de textures (19 €). Des couches de citrouille et de scamorza Toonsbridge sont enrichies de cavolo nero, et le pesto aux noisettes ajoute un croquant qui rend chaque bouchée intéressante. La citrouille, jouant à la fois un double rôle de garniture crémeuse et de base solide, ancre le plat.
Et puis place au dessert. La tarte au beurre noisette et miso (7 €) est une création ambitieuse. La pâte est friable, la garniture présente un équilibre parfait entre le sucré et le salé, le miso ajoutant de la profondeur sans virer à l’excès. Une cuillerée de crème fraîche, légèrement infusée de fève tonka, équilibre le tout à merveille.
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Bien que l’expression «gastropub» semble un peu inappropriée, l’accent étant résolument mis sur le «gastro» plutôt que sur les parieurs buvant des pintes dans un pub (prenez par exemple le restaurant deux étoiles Michelin de Tom Kerridge, The Hand and Flowers in Marlow), dans le cas d’Héra, cela établit un équilibre. Ici, la cuisine est astucieuse, il y a de la délicatesse et de l’originalité, et le bar à l’ancienne perdure dans la salle à côté.
Le dîner pour deux avec cocktail et bouteille de vin coûtait 133,50 €.
Le verdict : Un gastropub, sans les clichés.
Origine des aliments : Glenmar, poulet Feighcullen, viande McLoughlin, œufs Annalitten, The Mushroom Butcher et La Rousse.
Options végétariennes : Brocoli frit, taleggio frit, betterave rouge rôtie, escalope d’aubergine et lasagne à la citrouille.
Accès fauteuil roulant : Entièrement accessible, avec toilettes accessibles.
Musique: Neil Frances, Szymon, Olivia Dean, indie pop et R&B.
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