Un nouveau pas vers la féminisation des rues à Morges

Un nouveau pas vers la féminisation des rues à Morges

Vaud

Un nouveau pas vers la féminisation des rues à Morges

Une place a été nommée “Lydia-von-Auw”, première Suissesse à obtenir un doctorat en théologie. Originaire de “La Coquette” née en 1897, cette pionnière a été pasteure de l’Église évangélique dès 1935.

Publié

La place Lydia-von-Auw a été inaugurée vendredi à Morges.

Ville de Morges

Comme Lausanne et d’autres villes romandes, Morges s’efforce de réduire les inégalités entre hommes et femmes en matière de dénomination des rues. Vendredi, la ville a inauguré une place baptisée “Lydia-von-Auw”, dans le quartier de l’Églantine. Les autorités municipales ont souhaité rendre hommage à la première femme pasteure vaudoise, une Morgienne de naissance. “Depuis 2020, après les inaugurations de la promenade Ernestine de Castellane et du jardin Marie de Seigneux, c’est le troisième espace public qui porte le nom d’une personnalité féminine originaire de la localité. Par ailleurs, un monument en mémoire d’une autre Morgienne célèbre, Lydia Opienska-Barblan, a été inauguré en août 2023”, a rappelé la ville.

Recherches académiques

Enfant de “La Coquette” née en 1897, Lydia von Aïe a été la première Suissesse à obtenir un doctorat en théologie. Elle a été consacrée pasteure de l’Église évangélique libre du canton de Vaud en 1935. Ce fut le couronnement d’une détermination sans faille de la part de cette pionnière qui a réussi à s’imposer dans un domaine qui était alors presque exclusivement réservé aux hommes.

Lydia von Auw (1897-1994) était en avance sur son époque.

Plansfixes.ch

Droits de l’Homme et anti-fascisme

Pour réaliser son objectif, Lydia von Aïe a accepté d’occuper des postes dans des paroisses délaissées par ses collègues masculins. Grâce à ses recherches académiques sur le moine franciscain Angelo Clareno, pour lequel elle a écrit un livre, elle est devenue internationalement reconnue. En tant que fervente opposante aux fascismes italien et allemand, membre des Unions chrétiennes féminines, cette Morgienne a milité pour Amnesty International jusqu’à sa mort en 1994.

Pour rester informé(e) sur vos sujets préférés et ne rien manquer de l’actualité, abonnez-vous à notre newsletter et recevez chaque jour les informations essentielles directement dans votre boîte mail.

(apn)




Afficher les commentaires

Facebook
Twitter
LinkedIn
Pinterest

Leave a Comment

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.