Un nouveau traitement d’Eli Lilly démontre sa capacité à ralentir la progression de la maladie d’Alzheimer lors d’un essai clinique de grande ampleur.

Un nouveau traitement d’Eli Lilly démontre sa capacité à ralentir la progression de la maladie d’Alzheimer lors d’un essai clinique de grande ampleur.

L’entreprise a déclaré avoir observé une réduction de 36% du déclin cognitif chez les patients traités et espère obtenir rapidement une autorisation dans un secteur où les traitements sont rares. Le groupe pharmaceutique américain Eli Lilly a annoncé mercredi 3 mai qu’un nouveau traitement avait démontré sa capacité à ralentir la progression de la maladie d’Alzheimer lors d’un essai clinique de grande ampleur. L’entreprise a suivi pendant 18 mois 1 200 participants âgés de 60 à 85 ans et n’ayant pas encore atteint un stade avancé de la maladie. Selon son communiqué, une réduction de 36% du déclin cognitif a été observée chez les patients traités avec le donanemab. Ils ont également montré une réduction de 40% du déclin de leur capacité à réaliser certaines tâches quotidiennes comme conduire, converser, avoir des loisirs ou gérer leurs finances.

Cependant, le traitement peut entraîner des effets secondaires graves tels que des œdèmes ou hémorragies cérébrales. Trois participants à l’essai clinique sont décédés, selon le communiqué. Eli Lilly a déclaré prévoir de déposer une demande d’autorisation auprès de l’Agence américaine des médicaments (FDA) dès le trimestre en cours, et dans le monde entier aussi vite que possible.

Deux traitements ont récemment été approuvés par les autorités sanitaires américaines. L’autorisation de l’Aduhelm (molécule aducanumab) en juin 2021 a été critiquée par certains experts qui ont jugé les preuves de son efficacité insuffisantes. Des essais ont en revanche démontré une réduction de 27% du déclin cognitif chez les patients traités avec le Leqembi (dont le principe actif est nommé lecanemab), autorisé en janvier dernier. Ces traitements sont coûteux et administrés par intraveineuse.

Tous ces nouveaux traitements ciblent les dépôts d’une protéine appelée bêta-amyloïde. Bien que la cause exacte de la maladie d’Alzheimer soit mal comprise, les cerveaux des patients présentent des plaques amyloïdes qui se forment autour de leurs neurones et les détruisent à terme. Les résultats complets de l’essai clinique d’Eli Lilly seront publiés dans une revue scientifique afin d’évaluer attentivement les risques et les avantages.
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