Un nouveau traitement prometteur pour ralentir la maladie d’Alzheimer voit le jour au Centre de recherche du CHU de Québec.

Un nouveau traitement prometteur pour ralentir la maladie d’Alzheimer voit le jour au Centre de recherche du CHU de Québec.

Un nouveau traitement visant à ralentir le développement de la maladie d’Alzheimer, qui affecte plus de 125 000 Québécois, voit le jour au Centre de recherche du CHU de Québec. Un participant recevra des perfusions deux fois par mois d’un médicament d’une valeur de plus de 26 500$ US par an, aux États-Unis. Ce premier patient québécois à essayer ce traitement, âgé de 40 ans, a été rencontré par notre journaliste de TVA Nouvelles. Il présente une mutation génétique de la maladie, qui doit être traitée s’il ne veut pas développer toutes les complications associées à la forme sévère de la maladie d’Alzheimer, explique le Dr Robert Laforce, neurologue et neuropsychologue au Centre de recherche du CHU de Québec.

Le père du participant est décédé de cette maladie à l’âge de 52 ans, ce qui explique la mutation génétique. Le Dr Laforce précise que “50% de la progéniture hérite de la maladie à travers la transmission génétique”. Le patient confie qu’il souhaite mettre toutes les chances de son côté pour éviter que cela ne se produise, lui qui présente déjà des symptômes. Son cerveau contient deux protéines anormales : les amyloïdes et la protéine tau. “C’est la première fois au monde que l’on s’attaque à la maladie d’Alzheimer en ciblant ces deux protéines anormales principales”, insiste le Dr Laforce.

Le traitement sera suivi de près. Pendant une certaine période, le participant recevra des perfusions du traitement déjà approuvé aux États-Unis. Après 24 semaines, il commencera une double thérapie, où il devra prendre un médicament contre la protéine tau. Les médecins le surveilleront de près pour éviter les hémorragies cérébrales. “Le patient passera des tests de mémoire et de fonctions exécutives. La famille est également impliquée pour évaluer l’impact fonctionnel, tels que les changements dans la conduite automobile, la gestion des finances, le travail, etc.”, ajoute le neurologue et neuropsychologue.

D’ici la fin de l’année, quatre autres jeunes actifs sur le marché du travail devraient recevoir le même traitement au Centre de recherche. Le Dr Laforce note qu’il s’agit de jeunes présentant peu ou pas de symptômes. Le participant en question affirme qu’il n’y a rien de douloureux ou effrayant dans le processus et ajoute que “la pire chose à faire est de ne rien faire”. Le Centre de recherche du CHU de Québec invite les personnes qui se reconnaissent dans ce processus à les contacter.
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2023-09-22 01:35:34

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