L’hépatite B affecte actuellement 300 millions de personnes dans le monde et est responsable de 50% des cancers du foie. Cependant, à l’heure actuelle, les patients atteints de cette infection ne peuvent pas être guéris.
Au même titre que le VIH, “prendre un comprimé toute sa vie nous permet de maintenir les patients en bonne santé”, résume David Durantel, directeur de recherche au Centre international de recherche en infectiologie (Ciri).
Les antirétroviraux à la rescousse
Cependant, l’hépatite B est “un virus particulièrement rusé dans sa capacité à se cacher dans le foie, à se loger au cœur de la cellule et à y archiver son génome”. Le fonds de dotation de MSD Avenir et le Centre international de recherche en infectiologie (Ciri) viennent justement de signer un partenariat de 2,6 millions d’euros dans l’espoir de développer une approche novatrice pour guérir l’hépatite B en utilisant des antirétroviraux.
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La dotation ajoute des ressources au Ciri pour un projet ambitieux qui prévoit le recrutement de dix chercheurs. “C’est une approche audacieuse qui n’est pas garantie de réussir, mais c’est un coup de pouce sur trois ans”. Les premières pistes d’antirétroviraux pourraient prendre entre cinq et dix ans pour aboutir.
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