Dormir peu et irrégulièrement a été associé à de nombreuses reprises au surpoids, mais presque toujours par des études observationnelles, telles que les revues systématiques suivantes :
En effet, des études d’intervention ont également été publiées sur les effets possibles du sommeil sur le poids corporel, comme le relatent ces autres revues :
Après avoir terminé l’essai et effectué les analyses et calculs pertinents, les chercheurs ont représenté les résultats de tous les participants dans quelques clarificateurs graphiques que vous pouvez voir ci-dessous (en orange le groupe témoin et en bleu le groupe d’intervention, cliquez pour agrandir) .
Tout d’abord sur les modifications de la durée du sommeil :
Comme on peut le voir, les personnes du groupe contrôle (graphique A) ont maintenu leur temps de sommeil moyen proche de 6 heures par jour, tandis que celles du groupe intervention (graphique B) l’ont augmenté d’environ un peu plus d’une heure, pendant plus de 7 heures par jour.
Et deuxièmement, nous pouvons voir les changements dans l’énergie ingérée :
On peut voir comment dans le groupe contrôle (orange) environ la moitié des personnes a légèrement augmenté le temps de sommeil et l’autre moitié l’a réduit (graphique C) ; et la plupart ont augmenté leur apport énergétique (graphique D). Cependant, dans le groupe d’intervention (bleu), la grande majorité a augmenté son temps de sommeil (graphique D) et a également réduit son apport énergétique (graphique B).
La publication comprend le graphique suivant en guise de résumé final, avec les changements d’apport énergétique des deux groupes (témoin à gauche et intervention à droite) :
Les auteurs résument leurs conclusions comme suit :
“(…) les participants du groupe d’intervention ont eu une perte de poids statistiquement significative par rapport à ceux du groupe témoin (−0,87 kg). Dans le groupe témoin, il y a eu un gain de poids par rapport au départ (0,39 kg) et dans l’intervention une réduction (-0,48 kg).
(…) l’allongement du temps de sommeil des personnes en surpoids et de courte durée a réduit l’apport énergétique et a entraîné un bilan énergétique négatif (moins d’apport énergétique que de dépense) dans un environnement réel. À notre connaissance, cette étude fournit la première preuve des effets bénéfiques de l’allongement du sommeil sur l’apport énergétique et le poids corporel, objectivement évalués chez les participants qui ont continué à vivre dans leur environnement familial. (…) “
Une étude et des résultats vraiment intéressants, qui devraient être confirmés dans d’autres essais, mieux s’ils durent plus longtemps.
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