Un nouveau vaccin contre le cancer pour traiter le cancer du poumon non à petites cellules est testé pour la première fois sur un patient des hôpitaux de l’University College London au Royaume-Uni.
Le vaccin à ARNm, développé par la société allemande BioNTech, agit en préparant le système immunitaire à reconnaître et à combattre les cellules cancéreuses, selon l’Institut national de recherche sur la santé et les soins du Royaume-Uni.
Contrairement à la chimiothérapie, le vaccin réduit le risque de toxicité pour les cellules saines et non cancéreuses en améliorant les réponses immunitaires aux cellules cancéreuses ciblées, ont déclaré les chercheurs.
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Le centre de recherche a lancé un essai similaire pour l’immunothérapie du mélanome.
Pour le dernier essai de vaccin, les chercheurs prévoient d’inscrire 130 participants atteints de différents stades de cancer du poumon non à petites cellules dans 34 sites répartis dans sept pays. Le premier participant est Janusz Racz, 67 ans, de Londres, qui a reçu le traitement au Centre de recherche clinique du National Institute for Health and Care Research.
L’étude clinique permettra de vérifier si le nouveau traitement est sûr et bien toléré, s’il est efficace seul pour cibler les tumeurs et s’il peut fonctionner avec des traitements établis, comme la chimiothérapie, pour cibler les tumeurs plus efficacement.
« Le cancer du poumon reste la principale cause de décès par cancer dans le monde, avec environ 1,8 million de décès en 2020 », a déclaré dans un communiqué Siow Ming Lee, oncologue médicale consultante à l’University College London Hospitals, qui dirige l’étude nationale. « Nous entrons maintenant dans cette nouvelle ère très passionnante des essais cliniques d’immunothérapie à base d’ARNm pour étudier le traitement du cancer du poumon. »
Le cancer du poumon et des bronches a été responsable de 125 070 (soit 20 %) des décès par cancer aux États-Unis seulement cette année, selon les données de l’Institut national du cancer.
2024-08-26 19:06:25
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