Un Pepsi pour “El Pistolero”

Un Pepsi pour “El Pistolero”

2024-01-19 06:01:03

Un chapitre de la mythologie madrilène raconte comment Tito Floren s’est rendu dans un quartier de Lyon pour signer Benzema. Les parents du joueur, qui n’étaient pas encore rentrés chez eux, aussi bouleversés que coincés par la visite présidentielle, ont offert à Florentino Pérez un Coca Cola pendant l’attente. C’est ainsi que débute la brillante carrière de Karim au Real Madrid.

Hier, Mario González, surnommé “El Pistolero”, le nouveau neuf du Sporting, a déclaré après sa présentation officielle que lors du choix de Gijón, parmi les offres à sa disposition, la visite de Miguel Ángel Ramírez à Burgos avait eu une grande influence.

Le geste MAR porte trois connotations : la bonhomie et l’engagement du coach ; la nécessité impérative d’avoir un attaquant qui, au moins, marque des buts étant donné la faible moyenne des buts marqués et des occasions créées, et la confiance que Miguel Ángel Ramírez place dans un attaquant muni de cartouchières dans l’espoir qu’il marquera ses buts des tirs aériens avec de nombreux buts, à un moment clé pour le Sporting, en attendant la désignation de Molinón comme site de la Coupe du Monde et face à la réelle possibilité de lutter pour la promotion. Tout ensemble, presque rien.

Mais juste de l’euphorie. MAR déjà prévenu. Personne ne s’attend à vingt buts en une demi-saison. Les merles blancs sont rares sur le marché d’hiver. Et moins pour Second. Ce serait bien si “El Pistolero” rejoignait la liste des joueurs partageant les objectifs du Sporting et les augmentait. Et il serait bon que sa présence serve de défibilisateur à la paralysie –presque chronique– dont souffre Djuka et retrouve sa meilleure version finale.

Une bonne Ribera del Duero lui permettrait de sceller à Burgos, sur un parchemin fin, mais avec la certitude qu’elle sera durable, le transfert de Mario González et de ses pistolets. Je ne connais pas le monde des boissons gazeuses au cola, au-delà de l’urgence de dissoudre une gueule de bois de fabada, mais étant donné le dégoût que les sportifs ont envers les plaisirs de Bacchus, au moins au quotidien, j’ai envie d’imaginer, et c’est beaucoup de fantaisie, qu’un Pepsi (il ne faut pas oublier la première boisson gazeuse en canette, en Espagne, dans les années soixante-dix du siècle dernier) aurait pu sceller l’accord.



#Pepsi #pour #Pistolero
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