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L’apnée obstructive du sommeil (AOS) est un trouble du sommeil courant associé à un certain nombre de conséquences néfastes sur la santé métabolique. Cependant, de nombreux patients atteints d’AOS ne sont pas diagnostiqués simplement parce qu’un symptôme majeur de la maladie est le ronflement, qui est souvent considéré par les partenaires de lit comme une gêne plutôt que comme une source d’inquiétude.

Types d’apnée du sommeil

L’apnée du sommeil est caractérisée par une obstruction des voies respiratoires supérieures pendant le sommeil, entraînant une asphyxie et une hypoxie transitoires. Ces arrêts répétitifs du cycle respiratoire normal pendant le sommeil peuvent survenir entre 10 et 30 secondes à la fois et résulter soit d’un effondrement complet des voies respiratoires supérieures (« apnée »), soit d’un rétrécissement (« hypopnée ») de ces voies respiratoires.

En revanche, l’apnée obstructive du sommeil (AOS) résulte d’une augmentation du volume des tissus des voies respiratoires supérieures, principalement dans les zones latérales du pharynx, du palais mou et de la langue. Cet élargissement du volume tissulaire rétrécit efficacement les voies respiratoires, les rendant plus sujettes au collapsus et à l’occlusion pendant le sommeil. Un épaississement similaire des parois pharyngées est observé chez les personnes obèses, ce qui, sans surprise, constitue un facteur de risque important d’AOS.

AOS : facteurs de risque et prévalence

Outre l’obésité, les facteurs de risque reconnus d’AOS comprennent :

  • Âge croissant
  • Histoire familiale
  • Être un homme
  • Tour de cou supérieur à 40,6 cm
  • Indice de masse corporelle supérieur à 30
  • Tour de taille supérieur à 102 cm.

À l’échelle mondiale, on estime que l’AOS touche 936 millions de personnes âgées de 30 à 69 ans. La prévalence de l’AOS au Royaume-Uni est moins claire. Selon le NICE, en 2024, on estime que 2,5 millions d’adultes seraient touchés par cette maladie. Cependant, en écrivant dans un article de 2020 en La Lancetteles auteurs estiment qu’environ 8 millions de personnes au Royaume-Uni pourraient être touchées.

Symptômes

De nombreuses personnes atteintes d’AOS ignorent probablement qu’elles en sont atteintes. Les patients sont souvent incités à consulter un médecin en raison des inquiétudes exprimées par leurs partenaires de lit ou par des membres de leur famille.

En règle générale, le symptôme le plus courant de l’AOS est le ronflement, qui toucherait environ 94 % des personnes atteintes. Cependant, les partenaires du lit auraient également pu être inquiets de la présence de ronflements interrompus, ainsi que de réveils soudains et du fait de voir leur partenaire à bout de souffle.

Les personnes concernées sont susceptibles de souffrir de somnolence diurne et de faire des siestes régulières. Ils souffrent également fréquemment d’un manque de concentration, de troubles de l’humeur et de fatigue, s’endormant facilement en lisant ou en regardant la télévision.

Dépistage

Avant un diagnostic formel, des questionnaires de dépistage peuvent être utilisés pour augmenter l’indice de suspicion qu’un patient souffre d’AOS. Il existe plusieurs outils de dépistage de l’AOS, l’un d’entre eux étant STOP-BANG, présenté dans le tableau 1.

STOP-BANG semble faire un excellent travail pour identifier les personnes atteintes d’AOS, mais est beaucoup moins efficace pour déterminer quand quelqu’un n’a pas avoir la condition.

L’échelle de somnolence d’Epworth (ESS) peut également être utilisée dans le cadre de l’évaluation du patient. L’ESS fournit une évaluation subjective de la mesure dans laquelle les patients ressentent une somnolence diurne, en fonction de leurs chances de s’endormir dans huit scénarios couramment rencontrés, notamment s’asseoir et lire ou regarder la télévision.

Bien que l’ESS ne soit pas un prédicteur utile de l’AOS, il sert de guide pour identifier les patients symptomatiques en raison de leur AOS.

Diagnostiquer l’AOS

Le test de diagnostic de référence pour l’AOS est la polysomnographie (PSG) ou un test d’étude du sommeil. Ceci est effectué pendant qu’une personne est endormie et réalisé dans un centre du sommeil spécialisé.

Le PSG mesure des paramètres tels que les ondes cérébrales, les niveaux d’oxygène dans le sang, la fréquence cardiaque, ainsi que les mouvements des yeux et des jambes. Une mesure dérivée du PSG est l’indice d’apnée-hypopnée (IAH). C’est devenu un outil internationalement reconnu utilisé pour évaluer la gravité de la maladie liée à l’AOS. L’indice fournit une mesure du nombre d’épisodes d’apnée/hypopnée par heure et est calculé en divisant la durée totale du sommeil par le nombre total d’événements.

Selon l’AHI, il existe trois catégories différentes d’AOS :

  • Bénin: AHI entre cinq et 14 par heure
  • Modéré: AHI entre 15 et 30 par heure
  • Grave: AHI supérieur à 30 par heure.

Il est intéressant de noter que Samsung a inclus une fonction de détection de l’apnée du sommeil dans sa dernière montre intelligente. Cette fonctionnalité, approuvée par la FDA américaine, utilise un capteur intégré capable de suivre les niveaux d’oxygène dans le sang pendant le sommeil d’un utilisateur. Les données sont ensuite utilisées pour fournir une estimation de l’IAH.

Cependant, Samsung a clairement indiqué que sa fonction de montre intelligente ne constitue pas un diagnostic et qu’en cas de preuve d’AOS, les utilisateurs doivent consulter un médecin pour confirmer le résultat.

Notation

5 à 8 réponses OUI = Risque élevé du SAOS

3 à 4 réponses OUI = Intermédiaire risque d’AOS

0 à 2 réponses OUI = Faible risque du SAOS

De nombreuses personnes atteintes d’AOS ignorent qu’elles en sont atteintes.
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