Un plan pour plus de 30 000 embauches dans le secteur médical : “Mais désormais, la priorité va aux infirmières”

2024-10-12 15:16:00

“Dans la manœuvre, nous visons un plan triennal pour recruter des médecins et surtout des infirmières, qui sont ceux qui manquent le plus”: le ministre de la Santé Orazio Schillaci pointe directement au cœur de l’urgence sanitaire – celui du manque de personnel – et le réitère à la clôture du G7 Santé à Ancône où il a également annoncé, face à “l’actuelle pandémie de résistance aux antimicrobiens”, la création d’un fonds de 21 millions de manœuvres pour aider à la recherche de nouveaux antibiotiques.

Le plan de recrutement avec priorité donnée aux infirmières

Schillaci ne donne pas de chiffres exacts sur l’embauche en attendant de comprendre en détail les talents disponibles, mais l’objectif est de dépasser les 30 mille pour atteindre 40 mille si le collègue de l’Économie Giancarlo Giorgetti trouvera les ressources en donnant la priorité aux infirmières qui font le plus défaut. Et depuis Ancône, il répond également aux médecins de famille de la Fimmg qui ont déclaré l’état d’agitation et menacent de faire grève parce qu’ils demandent plus de ressources pour l’assistance locale : « Je suis prêt à les écouter, mais ceux qui sont peu payés en En Italie, ce sont les infirmières, pas les médecins», souligne le ministre. Qui annonce également, après une réunion bilatérale au G7 avec le vice-ministre indien, que les derniers détails sont désormais en cours de finalisation pour la signature d’un Protocole visant à amener des infirmières indiennes dans notre pays qui compte moins que tous les Big Seven de la Terre : “Ils ont une formation de qualité et suivront des cours pour apprendre l’italien. Ils serviront à combler le déficit actuel, notamment pour le lancement des soins de proximité dans lesquels le Pnrr investit ».

Le budget budgétaire pour la santé se situe entre 2 et 3 milliards

Dans la loi de finances attendue en Conseil des Ministres dès le 20 octobre prochain, le Département de la Santé tentera d’obtenir un budget d’au moins 2 milliards qui risque cependant de ne pas être suffisant pour financer toutes les mesures que le ministère dirigé par Schillaci veut ramener à la maison. D’où la tentative de relever la barre près des 3 milliards car à côté du maxi plan d’embauches à financer sur trois ans en préparation il y a l’actualisation des tarifs hospitaliers (la DRG) qui sont arrêtés depuis 2012 et qui à eux seuls vaut environ 1 milliard. Il s’agit des remboursements que les Régions accordent aux autorités sanitaires locales – y compris aux structures privées affiliées au NHS – pour des soins hospitaliers qui entre-temps, entre l’inflation et l’avènement des nouvelles technologies comme la chirurgie robotisée, ont radicalement changé et sont dans certains cas cas beaucoup plus chers.

Autres mesures pour le personnel soignant

Toujours pour tenter de convaincre les médecins et infirmiers de ne pas fuir les hôpitaux, la manœuvre visera à exonérer une partie des salaires encore trop éloignés de ceux de leurs collègues européens. Un impôt forfaitaire de 15% sera introduit – similaire à celui déjà prévu pour les heures supplémentaires – sur l’indemnité spécifique qui coûte 380 millions pour les seuls médecins et se traduirait par des augmentations de salaire de 200 à 220 euros nets par mois. La tentative d’endiguer la fuite du Service National de Santé envisage également d’éventuelles augmentations des contrats des jeunes médecins : “Nous étudions avec le ministre Giorgetti les moyens de les encourager à s’inscrire dans des spécialités moins recherchées”. En particulier, nous évaluons une augmentation de 5% – environ 100 euros de plus par mois – pour tous les spécialistes, puis des augmentations plus substantielles (on suppose une fourchette de 250 à 390 euros) pour toutes les spécialités moins attractives (par exemple celles à travaillent aux urgences) et qui voient chaque année moins de la moitié des subventions disponibles couvertes.

Du plan pandémie à la résistance aux antibiotiques

Il y aura également des fonds dans le budget pour financer le plan pandémie 2024-2028 qui est dans les tiroirs depuis près d’un an : « Nous fournirons les fonds nécessaires au Plan et pour répondre aux demandes des régions. Il y aura les ressources nécessaires pour l’approuver dans le budget.” Enfin, le chapitre médicaments devrait prévoir une augmentation des ressources dédiées aux dépenses pharmaceutiques de 13,3% actuellement calculées sur le fonds de santé à 13,8%. Au G7 Santé, outre la lutte contre la résistance aux antimicrobiens – “une guerre silencieuse qui se déroule dans les laboratoires et les hôpitaux”, a déclaré Schillaci – on a également discuté de la prévention et du vieillissement actif, ainsi que des projets visant à promouvoir la capacité de production pharmaceutique sur le continent africain. continent. Dans la déclaration finale, les Big Seven de la Terre ont lancé un appel pour lever au moins 2 milliards de dollars en deux ans pour le fonds anti-pandémie et ont publié un document sur les “opportunités et défis” de l’intelligence artificielle dans le secteur de la santé. secteur, un marché qui atteindra 190 milliards dès l’année prochaine.

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