un plat fort pour commencer… et pour finir ?

un plat fort pour commencer… et pour finir ?

2023-09-09 22:30:26

La dixième coupe du monde de rugby Cela a commencé à Paris avec le plus beau match possible, un France-Nouvelle-Zélande (27-13 pour les hôtes) que l’organisation aimerait répéter dans six semaines, le jour de la finale, sur la même scène que Saint-Denis. Les hôtes et les All Blacks ne dominent pas le classement mondial (Irlande) et ne défendent pas non plus le titre obtenu en 2019 au Japon (Afrique du Sud), mais ils ont joué mieux que quiconque et ont obtenu les meilleurs résultats tout au long de la période quadriennale. Les Gaulois entendent boucler le cercle qu’ils ont ouvert au édition inaugurale de 1987quand les représentants historiques de rugby-champagne (Blanco, Sella, Camberabero, Berbizier et le paysan Daniel Dubroca comme capitaine…) ont perdu la finale contre les Néo-Zélandais en Eden Park d’Auckland.

Il reste cependant un long chemin à parcourir et la dureté intrinsèque du rugby empêche de réfléchir sur le long terme. Derrière chaque tacle, il peut y avoir un malheur, comme ceux déplorés par les Français et les Néo-Zélandais à la fin d’un été de (rien) matches amicaux de préparation qui ont été un carnage, dans lequel les Bleus ont perdu. Romain Ntamackson prodigieux médium d’ouverture, et les océaniques Tyrel Lomax, le soutien de leur mêlée, et Seevu Reace, meilleur buteur d’essais de la saison. Sur la liste des 33 des deux équipes, on retrouve des titulaires indiscutables (Anthony Jelonch, Jonathan Danty, Cyril Baille, Jordie Barrett, Brodie Retallick, Sam Whitelock) qui ont débuté la compétition blessés et entreront en lice tout au long du tournoi.

Les instances techniques de France et de Nouvelle-Zélande sont conscientes qu’elles joueront le rôle Coupe du Monde au bout du pont du Pilar. Les 14 et 15 octobre, en effet, certains quarts de finale cela semble diabolique pour les deux favoris. Les hôtes et les All Blacks se qualifieront dans un groupe complété comme boucs émissaires par la Namibie, l’Uruguay et l’Italie. Et au carrefour, une noix de coco attendra.

Les survivants du groupe A affronteront ceux du groupe B, justement appelé « la mort » car il comprend le champion en titre, Afrique du Sudpremier du classement, Irlandeet, comme un fêtard, un Écosse caillé de talent auquel son coach, John Rutherford, a imprimé un style de mobilité et d’improvisation qui la rend capable de vaincre n’importe qui. De ce groupe B sortiront deux adversaires colossaux pour la France et la Nouvelle-Zélande, pour qui le calendrier prévoit un énorme avantage: Ils ont un mois pour préparer un quartier auquel arriveront sud-africains, irlandais et/ou écossais épuisés (et probablement avec des pertes) en raison de l’intensité des duels qui les opposent… plus la pointe des Tonga, l’une des ces équipes polynésiennes composées de garçons à l’anatomie massive qui ont fait du broyage des os un des beaux-arts.

Les deux demi-finalistes qui sortent des groupes A et B, ils auront désormais de nombreux bulletins de vote pour concourir pour le Le 28 octobre au Stade de France la finale du

Ce déséquilibre entre les deux moitiés de l’équipe est dû aux problèmes que connaissent depuis quelques temps les autres grandes équipes, à l’image de l’Australie et de l’Angleterre, qui ont changé d’entraîneur il y a quelques mois et ni le vétéran Eddie Jones de l’équipe. Ni les Wallabies ni le rookie Steve Borthwick du XV de la Rosa n’ont réussi à atténuer la crise des résultats. Les doutes au Pays de Galles Ils sont si grands que les maisons de paris évaluent à bas prix leur élimination en phase de groupes contre les Fidji, alors que l’Argentine s’est confiée à une génération de retraités et à un entraîneur étranger (le controversé Australien Michael Chejka) pour atténuer la crise économique. a dévasté leurs structures professionnelles.



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