Les funérailles du conducteur du Quad, abattu vendredi dernier, ont eu lieu hier à Herstal. A la suite de sa mort, une véritable chasse à l’homme a été lancée sur les réseaux sociaux. Un policier de 25 ans, injustement accusé d’être l’auteur du tir mortel, est menacé de mort. Il ne peut plus sortir de chez lui.
Depuis environ une semaine, il est accusé à tort d’être l’auteur du coup de feu qui a tué Domenico D’Atria. “Il faut le trouver et le brûler vivant pour qu’il souffre”, “Cache-toi bien”: sur les réseaux sociaux, des messages de haine et des menaces de mort circulent activement à l’encontre de Maxime.
“Ce qui est absolument incroyable, c’est qu’il se retrouve jeté en pâture et en ligne de mire pour ceux qui ont manifestement l’envie de se défouler sur lui alors qu’il s’agit d’une personne tout à fait innocente” relève Alexandre Wilmotte, l’avocat du policier. “Il n’a rien à voir avec cette histoire, si ce n’est d’être un policier.”
Sa famille protégée
Depuis qu’il s’est engagé dans la police, Maxime se méfie des réseaux sociaux. Mais cela n’a pas empêché les internautes de le retrouver et de diffuser sa photo accompagnée de messages haineux. C’est l’un de ses collègues qui a découvert les images… Depuis, le jeune papa a mis sa famille et lui-même en sécurité. “Il a dû prendre toute une série de dispositions pour protéger sa famille, sa compagne, son enfant en bas âge pour éviter des représailles” explique son avocat. “En quelques secondes, sa vie a changé et les conséquences sont toujours là aujourd’hui.”
Le bourgmestre dans le viseur
D’autres policiers ont également été menacés sur les réseaux depuis le drame du 18 août. Le bourgmestre d’Oupeye, lui aussi, a aussi dû changer de domicile. Deux personnes qui ont pris part aux émeutes sont actuellement emprisonnées. L’un d’eux préparait une attaque contre la commune. Il était en possession de 14 cocktails Molotov lorsqu’il a été arrêté.
Sa famille protégée
Depuis qu’il s’est engagé dans la police, Maxime se méfie des réseaux sociaux. Mais cela n’a pas empêché les internautes de le retrouver et de diffuser sa photo accompagnée de messages haineux. C’est l’un de ses collègues qui a découvert les images… Depuis, le jeune papa a mis sa famille et lui-même en sécurité. “Il a dû prendre toute une série de dispositions pour protéger sa famille, sa compagne, son enfant en bas âge pour éviter des représailles” explique son avocat. “En quelques secondes, sa vie a changé et les conséquences sont toujours là aujourd’hui.”
Le bourgmestre dans le viseur
D’autres policiers ont également été menacés sur les réseaux depuis le drame du 18 août. Le bourgmestre d’Oupeye, lui aussi, a aussi dû changer de domicile. Deux personnes qui ont pris part aux émeutes sont actuellement emprisonnées. L’un d’eux préparait une attaque contre la commune. Il était en possession de 14 cocktails Molotov lorsqu’il a été arrêté.
