Un propriétaire de pub bien connu perd une bataille juridique de sept ans avec Revenue

Un propriétaire de pub bien connu perd une bataille juridique de sept ans avec Revenue

Le propriétaire de certains des pubs les plus connus d’Irlande, dont Kehoe’s et The Stag’s Head à Dublin, a perdu une bataille fiscale de 400 000 € de sept ans avec les Revenue Commissioners.

Cela fait suite à une décision de la Cour d’appel de trois juges selon laquelle Louis Fitzgerald est tenu de payer une taxe de domicile combinée de 400 000 € pour les années 2011 et 2010.

Le jugement écrit, rendu par Mme la juge Caroline Costello, confirme un jugement de la Haute Cour de 2021 qui a conclu que M. Fitzgerald est responsable des 400 000 €.

M. Fitzgerald est propriétaire de l’un des plus grands groupes hôteliers du pays et certaines des autres entreprises du groupe Louis Fitzgerald comprennent Bruxelles, The Gin Palace, Grand Central et Quays Temple Bar ainsi que An Poitin Stil, The Arlington Hotel et The Hôtel Louis Fitzgerald.

Taxe de domicile

L’affaire a d’abord été portée devant la Haute Cour après que M. Fitzgerald a fait appel d’une décision de 2020 de la Commission des recours fiscaux selon laquelle l’évaluation de la taxe de domicile de 400 000 € par le fisc en 2015 devrait être maintenue.

La taxe de domicile de 200 000 € est due par toute personne domiciliée en Irlande et dont les revenus mondiaux dépassent 1 million € ; dont la propriété irlandaise a une valeur supérieure à 5 millions d’euros et dont l’impôt sur le revenu dû pour l’année était inférieur à 200 000 €.

M. Fitzgerald a déclaré avoir engagé des dépenses d’investissement de 25,2 millions d’euros pour la construction de l’hôtel Louis Fitzgerald à Newlands Cross et de 14,6 millions d’euros pour les installations et les machines. En 2010 et en 2011, l’hôtel était déficitaire.

M. Fitzgerald a fait valoir les pertes de son activité hôtelière et a demandé un remboursement d’impôt sur le revenu pour 361 346 € au titre de 2010 et 919 557 € au titre de 2011.

En 2013, le fisc a traité les réclamations mais a retenu 400 000 € de prélèvement de domicile après avoir constaté que M. Fitzgerald était soumis au prélèvement pour 2010 et 2011.

“Revenu mondial”

M. Fitzgerald a fait valoir qu’il n’était pas redevable de la taxe de domicile car son «revenu mondial» était nul et qu’il n’était donc pas une «personne concernée» aux fins de la taxe de domicile.

M. Fitzgerald a également fait valoir que les pertes qu’il a subies dans son activité hôtelière réduisaient le niveau des revenus de chacune de ses autres sources de revenus.

M. Fitzgerald a également fait valoir que, puisqu’il avait payé 209 281 € de charge sociale universelle (USC) pour 2011, il n’était pas assujetti à la taxe de domicile pour cette année-là.

Dans la décision de la Cour d’appel, la juge Costello a conclu que M. Fitzgerald était “une personne concernée” pour les années 2010 et 2011 et qu’il était tenu de payer l’intégralité de la taxe de domicile pour chacune des années. Le juge Costello a conclu que les pertes commerciales ne sont pas déductibles pour arriver au revenu mondial aux fins de la taxe de domicile.

Mme la juge Costello a conclu que le fisc avait agi correctement en retenant la somme totale de 400 000 € au titre de l’impôt total sur le domicile et que le commissaire aux impôts et la Haute Cour avaient raison dans leurs décisions.

Charge Sociale Universelle

Mme la juge Costello a également rejeté l’argument de M. Fitzgerald selon lequel l’USC est un impôt sur le revenu car il s’agissait d’une charge sur son revenu.

Elle a déclaré : « Les deux impôts sont tout à fait distincts : il existe un cadre légal pour l’impôt sur le revenu et un code distinct pour l’USC et le simple fait que l’impôt sur le revenu et l’USC soient chacun imposés sur le revenu ne fait pas de l’USC un « impôt sur le revenu » au sens de la définition d’une personne physique pertinente aux fins de la taxe de domicile, ou autrement.

Elle a en outre conclu que “l’USC est un impôt sur le revenu, mais qu’il n’est pas et ne devient pas un impôt sur le revenu et que l’obligation de payer l’USC n’est pas une obligation envers l’impôt sur le revenu”.

Elle a déclaré qu’il s’ensuit que M. Fitzgerald était une personne concernée pour l’année 2011 puisque son assujettissement à l’impôt sur le revenu était inférieur à 200 000 € et qu’il relevait donc de la définition.

Elle a déclaré: “Son paiement d’USC supérieur à 200 000 € ne l’a pas fait sortir de la définition et ce n’était pas un paiement d’impôt sur le revenu.”

Mme la juge Costello a déclaré que son point de vue préliminaire sur les frais de justice est que M. Fitzgerald est responsable des frais du revenu dans l’affaire.

Elle a déclaré que si M. Fitzgerald souhaitait contester cela, il pouvait demander une courte audience dans les 14 jours suivant le prononcé du jugement et soumettre un mémoire écrit dans les dix jours avec Revenue pour répondre dans son propre mémoire.

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