Un retraité condamné pour avoir tué un coq qui l’attaquait

Un retraité condamné pour avoir tué un coq qui l’attaquait

Jura

Condamné pour avoir brisé la nuque d’un coq qui l’attaquait

Un homme retraité a été condamné par le Tribunal pénal de Porrentruy pour avoir tué un coq appartenant à son voisin. L’été dernier, alors qu’il était en train d’uriner à l’extérieur, le coq s’est dirigé vers lui pour l’attaquer en lui sautant dessus. En légitime défense, l’homme a frappé la tête de l’animal avec un bâton avant de lui tordre le cou. Le coq était encore vivant lorsqu’il l’a ramené à son propriétaire. Le retraité ne conteste pas les faits, mais conteste les jours-amende et les frais de justice infligés par le Ministère public. Selon le “Quotidien jurassien”, le Ministère public exigeait une facture de 4255 francs. Le coq était réputé agressif, mais le voisin affirme que le retraité s’est trompé de coq. Le tribunal a reconnu le retraité coupable de dommages à la propriété et de mauvais traitements envers les animaux et lui a infligé 60 jours-amende avec sursis. Les frais de justice ont été réduits de moitié et la valeur du coq sera déterminée par un juge civil.

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Le coq bougeait encore quand son tueur l’a ramené à son propriétaire.

Pixabay

Alors qu’il satisfaisait une envie pressante en extérieur, un retraité alémanique a raconté avoir vu le coq de son voisin se diriger vers lui pour l’attaquer, en lui sautant dessus. Ces jours, devant le Tribunal pénal de Porrentruy (JU), l’homme a expliqué s’être défendu en mettant un coup de bâton derrière la tête de l’animal, avant de lui tordre le cou. La pauvre bête bougeait encore quand le prévenu l’a déposée aux pieds de son propriétaire, l’été dernier. S’il ne nie pas les faits, il a contesté les jours-amende et les frais de justice infligés par le Ministère public, qui lui imposait une facture de 4255 francs, rapporte le “Quotidien jurassien”.

L’accusé avait déjà signalé à son voisin que ce coq était agressif, mais selon ce dernier, qui réclame entre 400 et 500 francs de dédommagement, le retraité s’est trompé de coq. D’après nos confrères, les quelques 6 ou 7 bières que l’homme avait bues avant l’incident ont probablement contribué à cette confusion. Le retraité a été reconnu coupable de dommages à la propriété et de mauvais traitements envers les animaux. Il a finalement écopé de 60 jours-amende avec sursis, soit le double de la peine initiale. Le juge a estimé qu’on ne pouvait pas minimiser la mise à mort d’un animal dans de telles circonstances. Les frais de justice ont été réduits de moitié. Quant à la valeur du coq, elle devra être déterminée par un juge civil.

(lvb)Afficher les commentaires

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