Un système mathématique indique avec précision comment évoluent les accidents vasculaires cérébraux – Santé et médecine

Un système mathématique indique avec précision comment évoluent les accidents vasculaires cérébraux – Santé et médecine

2024-01-22 03:00:40

La technique biomathématique, au développement de laquelle le CSIC participe, montre l’activité électrique dans les différentes couches du cerveau après un accident vasculaire cérébral.

Une équipe internationale composée de chercheurs du CSIC a développé une nouvelle technique biomathématique qui permet de contrôler précisément l’évolution des lésions cérébrales lors d’un accident vasculaire cérébral.

Cette méthodologie, testée en parallèle sur des patients et sur des modèles animaux, montre que le tissu cérébral peut présenter une activité dans un encéphalogramme en raison d’impulsions électriques provenant des couches les plus profondes et, malgré cela, subir des dommages irréparables dans les couches les plus superficielles.

Les résultats, publiés dans la revue Communications naturellesconseillent, selon les auteurs, de repenser les critères et peut-être la pratique dans la surveillance et le traitement des accidents vasculaires cérébraux (AVC).

Ce type d’urgence médicale représente la deuxième cause de décès et la première cause d’invalidité chez les adultes dans le monde, selon l’Organisation mondiale de la santé. Chaque année, 15 millions de personnes sont victimes d’un accident vasculaire cérébral, dont cinq millions en meurent et 30 % souffrent d’une invalidité permanente.

FENÊTRE DE TRAITEMENT

Lorsqu’une personne subit un accident vasculaire cérébral (accident vasculaire cérébral ou hémorragie sous-arachnoïdienne), des ondes électrochimiques sont générées et se propagent lentement à travers les tissus à partir de la zone endommagée, tuant les neurones lors de leur passage. En quelques heures, plusieurs de ces ondes produiront des dommages irréversibles sur un grand volume du cortex cérébral, c’est pourquoi il est considéré comme une fenêtre de temps critique pour que le personnel médical tente de sauver les tissus et d’en réduire les conséquences. des dommages neurologiques irréversibles, voire dans un grand nombre de cas, la mort.

“Le temps maximum pour agir et tenter de sauver les tissus est de quelques heures, maximum une journée”, détaille Óscar Herreras, chercheur à l’Institut Cajal du CSIC qui a participé à l’étude.

En clinique, l’étendue du volume cérébral endommagé est surveillée chez le patient à l’aide de bandes d’électrodes placées sur la surface du cerveau. La zone où l’activité EEG est perdue s’étend progressivement (en anglais, propagation de la dépression) et est considéré comme une indication du volume cérébral endommagé, ce qui aide le personnel médical à connaître l’évolution du tissu et à déterminer quand et avec quelle stratégie il tentera de le protéger.

Dans ces travaux, le groupe d’Óscar Herreras, en collaboration avec des chercheurs de l’Université d’Aix-Marseille et de l’Université de Médecine de Berlin, a découvert que le tissu cortical qui présente encore une activité EEG (encéphalographie cérébrale) pourrait en fait déjà souffrir d’une mort irréversible. des couches neuronales les plus superficielles.

Ceci a été réalisé grâce à une technique biomathématique complexe d’analyse des potentiels électriques cérébraux qui a été préalablement optimisée chez des animaux à Madrid et qui permet de séparer et d’observer l’activité des différentes couches neuronales.

INDICATEUR SOUS SUSPECT

Les résultats remettent en question le concept de l’étendue de la dépression EEG en tant qu’indicateur strict de la mort des tissus, puisque les couches superficielles peuvent avoir déjà succombé et présenter encore l’EEG provenant des couches profondes. “La technique utilisée est basée sur des algorithmes qui permettent de traiter des signaux mixtes, c’est-à-dire que grâce à de multiples enregistrements électriques, nous pouvons séparer l’activité de chaque population neuronale”, détaille le chercheur de l’Institut Cajal.

Les auteurs estiment que ces résultats incitent à repenser les critères et peut-être la pratique de surveillance et de traitement des accidents vasculaires cérébraux. “La quantité de tissu prise comme critère pour évaluer la situation serait retardée de plusieurs heures, il faudrait donc chercher une autre référence ou une manière d’agir plus tôt ou plus vite”, conclut Herreras. Tour. Ana Mera, pharmacienne. Barcelone



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