MONTRÉAL – Des chercheurs de l’Université de Sherbrooke ont mis au point un nouveau test qui permettrait de dépister plus facilement que jamais le cancer de la vessie et de déterminer les patients nécessitant un traitement prioritaire. Les résultats étant prometteurs, l’Organisation mondiale de la santé a décidé de collaborer avec le projet. Le test utilise la présence de biomarqueurs, notamment de protéines, dans un échantillon d’urine pour déceler la présence ou l’absence d’un cancer. Le nouveau test est en mesure de détecter «100 % des cancers» et a donc une «meilleure sensibilité» que ceux qui avaient été développés jusqu’à présent. Le dépistage du cancer de la vessie se fait actuellement par cystoscopie, une procédure qui implique l’insertion d’une caméra par un spécialiste pour aller examiner la vessie. Le test pourrait sauver de nombreuses vies dans les pays où la cystoscopie n’est pas disponible. L’efficacité du test a été validée auprès d’une centaine de patients et patientes en Estrie et sera maintenant testée auprès d’un millier de personnes provenant de différentes régions du globe.
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