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Un test sanguin avec 90 paramètres pour savoir qui est à risque de crise cardiaque

by Nouvelles
Un test sanguin avec 90 paramètres pour savoir qui est à risque de crise cardiaque

2024-02-15 16:06:53

Le risque de crise cardiaque double dans le mois qui suit un divorce. Et il augmente même cinq fois dans la semaine qui suit le diagnostic de cancer. Ce ne sont là que des exemples tirés de la littérature scientifique qui montrent à quel point une prévention adaptée, au cas par cas, est fondamentale. Mais comment savoir qui, quelles que soient ces conditions spécifiques, est le plus à risque de souffrir d’ischémie cardiaque à court terme ? Et que se passe-t-il, sur le plan biologique et dans les réactions de l’organisme au stress, avant l’apparition de l’ischémie, pour anticiper en focalisant l’attention sur les différents facteurs de risque ?

Une simple prise de sang

La réponse à cette question pourrait provenir des résultats d’une étude originale, menée par des experts de l’Université d’Uppsala et dirigée par Johan SundströmEst apparu sur Nature Recherche cardiovasculaire. Les chercheurs ont identifié 90 marqueurs potentiels, dont beaucoup peuvent être enregistrés avec un simple test sanguin, capables de définir qui court le plus grand risque de souffrir d’une crise cardiaque dans les six mois suivant le test. Et il est apparu qu’un paramètre particulier, appelé peptide natriurétique cérébral, pourrait révéler qui est le plus exposé à l’ischémie cardiaque dans les mois suivant le test.

Et ce n’est pas tout : les chercheurs développent un test, disponible en ligne, destiné à la population. L’objectif est de garantir que les personnes les plus à risque puissent concentrer leurs efforts sur la prévention, en évitant “d’oublier” de contrôler les facteurs qui amplifient les dangers tels que l’hypercholestérolémie LDL, l’hypertension, le surpoids, le diabète, etc.

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Vers une prévention sur mesure

La recherche, soyons clairs, ne met pas en évidence une relation de cause à effet claire. Mais cela représente une avancée importante pour les plans de prévention destinés à la personne. Les chercheurs ont analysé 817 protéines et 1 025 métabolites dans le sang de six bases de données biologiques provenant d’autant de pays, ainsi que 16 variables cliniques. Quels paramètres sont mis en avant comme des « signaux » potentiels du risque d’un premier infarctus ? De l’écrémage des informations, 48 ​​protéines, 43 métabolites ont émergé ainsi que des paramètres généraux tels que l’âge, le sexe et la tension artérielle systolique.

Un modèle de prévision

Ces indicateurs, combinés entre eux, étaient associés au risque de premier infarctus du myocarde dans la période suivant immédiatement l’enregistrement. En bref : simplement en utilisant des données facilement accessibles, on peut disposer d’un modèle de prédiction d’un premier infarctus du myocarde imminent destiné à une utilisation clinique dans la population générale.

L’objectif, soyons clairs, n’est pas l’autodiagnostic mais plutôt le renforcement de la prévention primaire chez les sujets à risque particulièrement élevé. Pour arriver à cette conclusion, des échantillons de sang provenant de 169 053 individus sans antécédents de maladie cardiovasculaire dans six cohortes européennes ont été analysés. En six mois, 420 de ces personnes ont subi leur première crise cardiaque. Leur sang a ensuite été comparé à celui de 1 598 membres sains des populations étudiées.

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Un algorithme pour concevoir le risque

L’objectif de l’étude, comme évoqué, n’est pas d’anticiper le diagnostic. Mais encourager l’adhésion à des modes de vie sains et à des thérapies éventuellement indiquées pour contrôler les facteurs de risque. En fait, ceux qui savent qu’ils sont exposés à une potentielle ischémie à court terme pourraient naturellement se sentir plus attentifs à la prévention. “Nous espérons que cela augmentera la motivation des gens à prendre des médicaments préventifs ou à arrêter de fumer, par exemple – commente Sundström dans une note de l’université”. Grâce au calculateur de risque en ligne, nous espérons atteindre précisément ce résultat à l’avenir.

Chaque année en Italie, 100 mille crises cardiaques

“L’étude est très importante car les crises cardiaques représentent la principale cause de décès dans le monde occidental et en Italie, elles touchent environ 100 000 personnes chaque année – explique-t-il. Giuseppe Musumeci, directeur de cardiologie à l’hôpital Mauriziano de Turin. Il est essentiel de faire de la prévention en réduisant les facteurs de risque comme le tabagisme, l’hypertension artérielle, le diabète et surtout le cholestérol LDL. Avoir un algorithme ce qui nous indique qui court un risque plus élevé peut nous amener à stimuler un mode de vie encore plus sain ou constitue une correction encore plus incisive de ces facteurs de risque chez ces personnes. Par exemple, si l’on sait que le risque de base est plus élevé, au lieu de maintenir le cholestérol LDL en prévention primaire en dessous des traditionnels 100 milligrammes par décilitre, on peut penser à le maintenir encore plus bas comme chez ceux qui ont déjà eu une crise cardiaque (55 milligrammes par décilitre). par décilitre). La même chose, avec des objectifs stricts, doit être faite pour les valeurs tensionnelles ou glycémiques”.

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