Un test sanguin peut montrer une prédisposition à la dépression post-partum : est-ce que le test a un sens ?

Un test sanguin peut montrer une prédisposition à la dépression post-partum : est-ce que le test a un sens ?

Annegré Leijenhorst, mère de deux enfants, a souffert de dépression post-partum après son deuxième accouchement. “Cela m’est venu de manière très inattendue. Après la grossesse, j’étais folle de joie, mais j’ai soudainement eu des crises d’angoisse”, dit-elle. “Si j’avais pu savoir plus tôt que j’allais faire une dépression post-partum, cela aurait été bien.”

Perdu le fil

Annegré est assistante sociale et du coup elle a dû prendre elle-même toutes sortes de pilules qu’elle devait donner aux personnes en groupe résidentiel. “J’étais complètement perdue. Je n’étais plus moi-même. J’ai commencé à crier devant mes enfants et je me suis cogné la tête avec un téléphone. Puis je n’ai plus voulu vivre”, raconte-t-elle à Editie NL.

Quand les choses ont mal tourné, Annegré s’est immédiatement inscrite auprès d’une assistante sociale, mais ça s’est tellement mal passé que la GGZ a été appelée. “L’aide est venue presque tous les jours. Des médecins aux psychiatres. J’ai pris des antipsychotiques. Finalement, ce n’était plus tenable à la maison, puis j’ai vécu hors de la maison pendant six semaines.”

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Comme Annegré, plus de femmes souffrent de dépression. Selon l’Institut Trimbos, environ 23 000 femmes enceintes ou venant d’accoucher aux Pays-Bas souffrent chaque année de dépression. C’est dix pour cent de toutes les femmes qui tombent enceintes.

Aide aux nouvelles mamans

Selon la psychiatre Mijke Lambregtse, de plus en plus d’obstétriciens et de gynécologues se penchent sur les plaintes psychologiques après l’accouchement et sur la façon dont une femme peut être surveillée. “Cela peut être très peu fréquent, mais il peut aussi s’agir d’un traitement préventif, d’une intervention psychologique ou de médicaments si nécessaire.”

En fait, il est particulièrement important qu’une bonne évaluation soit faite et qu’un bon plan de traitement soit établi. “Il existe différentes cliniques externes où les femmes peuvent se rendre. Ensuite, nous élaborons un plan de traitement préventif. Nous pouvons répertorier les facteurs de risque et voir si nous pouvons les réduire ou les surveiller. Ensuite, nous pouvons surveiller de près quand les choses sont sur le point de mal tourner. .”

Mais au tout début de la grossesse, un test de dépistage d’une éventuelle dépression comme dans la recherche fait n’a pas beaucoup de sens à son avis. “Si vous avez un meilleur profil de femme, cela pourrait aider. Vous pouvez supprimer un petit aspect de vulnérabilité, mais la probabilité qu’avec un tel test vous changiez l’ensemble des soins est extrêmement faible.”

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