Un nouveau traitement pour la maladie d’Alzheimer a été développé en Israël.
Lorsqu’il a été testé sur des souris, il a favorisé la croissance et le fonctionnement sains des neurones – les cellules responsables de la communication entre le cerveau et le corps.
Des chercheurs de l’Université Ben Gourion du Néguev ont développé une petite molécule – qu’ils appellent VBIT-4 – qui se lie à une protéine spécifique (VDAC1) et prévient les changements associés à la maladie d’Alzheimer, comme l’inflammation du cerveau et la mort des neurones .
La maladie d’Alzheimer rend de plus en plus difficile l’accomplissement de tâches ordinaires comme avaler et se déplacer, ce qui finit par exposer les patients à un risque de mauvaise alimentation, de déshydratation, de caillots sanguins et de chutes. Il n’existe actuellement aucun remède, mais il existe des traitements qui peuvent ralentir sa progression.
Des décennies avant de développer la maladie, les patients atteints d’Alzheimer souffrent d’un dysfonctionnement des mitochondries, responsables de la production de la majeure partie de l’énergie dans la cellule. Ils ont trop de la protéine VDAC1, ce qui entraîne la mort des cellules. Même si la maladie est liée à cela, aucun médicament ne l’a ciblée – jusqu’à présent.
« Le ciblage de VDAC1 avec une nouvelle molécule que nous avons développée présente une approche innovante du traitement de la maladie d’Alzheimer et peut même être utilisé comme traitement préventif », a déclaré le professeur Varda Shoshan-Barmatz, qui a dirigé la recherche.
L’étude a été publiée dans la prestigieuse revue Neurodégénérescence translationnelle.
