Un tribunal de Calcutta autorise le CBI à effectuer des tests polygraphiques sur l’ancien directeur et 4 autres personnes

Un tribunal spécial de Kolkata a accordé au Bureau central d’enquête (CBI) l’autorisation de procéder à un test de détection de mensonges sur le Dr Sandip Ghosh, ancien directeur de l’hôpital RG Kar, où une stagiaire médecin de 31 ans a été tragiquement violée et assassinée.

Le tribunal a également approuvé des tests polygraphiques pour quatre autres professionnels de la santé qui étaient des collègues de la victime et qui étaient présents avec elle la nuit du crime.

Des sources du CBI ont confirmé que l’équipe d’enquête prévoit de procéder à des tests polygraphiques sur cinq individus dans le cadre de son enquête. Ces tests sont destinés à déterminer la crédibilité des déclarations des personnes soumises à ces examens.

Le 19 août, l’équipe avait reçu l’autorisation de procéder à un test polygraphique sur Sanjoy Roy, le principal suspect dans l’affaire. Cette décision a incité la Haute Cour de Calcutta à reporter la prochaine audience au 29 août.

Sanjoy Roy, âgé de 33 ans, est accusé d’avoir agressé et assassiné un médecin stagiaire de deuxième année de 31 ans aux premières heures de l’incident.

Roy, un bénévole civique, a été arrêté le lendemain de la découverte du corps du médecin dans la salle de séminaire de l’hôpital, le 9 août.

Les premiers développements dans cette affaire comprenaient l’annulation du transfert du Dr Ghosh au Collège médical national de Calcutta et à l’hôpital, qui a eu lieu dans un contexte de protestations généralisées suite à cet incident troublant. L’ancien directeur avait démissionné de son poste au Collège médical et à l’hôpital RG Kar le 12 août, peu après la découverte du corps du jeune médecin dans la salle de séminaire de l’hôpital le 9 août.

Qu’est-ce qu’un test polygraphique ?

Un test polygraphique, communément appelé test de détection de mensonges, mesure les réponses physiologiques d’un individu lorsqu’il répond à des questions. Selon l’American Psychological Association, ce test vise à déterminer si une personne a commis un crime, bien qu’il ne mesure pas directement l’honnêteté. L’évaluation repose plutôt sur l’analyse effectuée par l’opérateur du polygraphe.

Le polygraphe enregistre les indicateurs physiologiques, notamment le rythme cardiaque, la pression artérielle, les changements respiratoires et le niveau de transpiration pendant l’interrogatoire. Des instruments sensibles tels que des brassards cardio ou des électrodes sont utilisés pour surveiller ces réponses, avec une valeur numérique attribuée pour analyser si l’individu est honnête, trompeur ou incertain.

Comment le test du détecteur de mensonges aidera-t-il le CBI ?

Dans le cas de Roy, les résultats du test polygraphique pourraient clarifier les incohérences dans ses déclarations et ses alibis. Les enquêteurs pourraient identifier des indices de tromperie en évaluant les réponses physiologiques qui s’écartent des niveaux de base pendant l’interrogatoire.

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