un trou de 39 milliards que l’Etat paie

un trou de 39 milliards que l’Etat paie

2023-11-18 04:01:02

La Sécurité sociale masque ses chiffres sous un solde supposé positif qui, en réalité, cache un trou cette année de près de 39 milliards. Selon ses dires, il aurait officiellement obtenu un excédent de 1,207 millions d’euros au cours des neuf premiers mois de l’année, l’équivalent de 0,1% du PIB, après avoir enregistré 150,407 millions d’euros au cours de cette période, soit 11,3% de plus, par rapport à des dépenses d’une valeur de 149,200 millions, qui ont augmenté de 9,8% sur un an. Ce solde positif de la Sécurité Sociale – qui laisserait derrière lui le déficit de 740 millions de la même période en 2022 – s’est produit pour deux raisons.

La premièrepour lui des recettes record de cotisations dans le système de 114,711 millions, 9,9% de plus. Si l’on compare ces revenus à ceux d’avant la pandémie – en 2019 –, l’augmentation La collecte pour ce concept grimpe de 24 %, avec 22,104 millions de plus qu’alors. Cette augmentation des revenus de cotisations a été tirée par les cotisations des salariés, qui ont augmenté entre janvier et septembre de 10,3% sur un an, jusqu’à 108,315 millions, tandis que celles versées par les chômeurs ont augmenté à 6,396 millions, soit un 2,7%.

La deuxième la raison a à voir avec des transferts de l’État pour combler le trou que l’organisation est incapable de générer par elle-même. Sécurité sociale reconnaît qu’ils s’élèvent à 33,435 millions d’euros sur les neuf premiers mois de l’année, avec une hausse sur un an de 12,5%. Le poste le plus important correspond aux transferts reçus de l’État et des organismes autonomes, qui ont augmenté de 15,3%, à 30,110 millions d’euros. Mais La réalité est que le montant total de la contribution de l’État avoisine les 39 milliards d’euros, selon le budget de l’entité.dont près de 20 milliards sont consacrés au respect des recommandations du Pacte de Tolède, et le reste au paiement de suppléments minimaux, de pensions non contributives, du revenu minimum vital, de prestations de protection familiale ou de dépendance et d’autres types d’aides.

Dans cette situation, le pays devra faire face l’année prochaine à des budgets généraux élargis et sans nouveau plafond de dépenses juste au moment où les nouvelles règles budgétaires imposées par Bruxelles entrent en vigueur. Ainsi, la Sécurité Sociale, incapable de s’autofinancerdevra à nouveau recevoir une forte injection d’argent à travers de nouveaux transferts, qui pour l’année prochaine seront encore plus importants que celui-ci. Rien que pour les retraites, l’injection de fonds atteindra 39 milliards d’euros. Tout cela malgré le fait que les prévisions indiquent que l’inflation sera inférieure à celle de 2023, de sorte que la revalorisation des retraites nécessitera moins de ressources que cette année, où un taux de 8,5% a été approuvé selon l’IPC.

En 2021 et 2020, ces prêts d’État Ils dépassaient à peine les 13 milliards d’euros et si l’on regarde un peu plus en arrière. Ces contributions de l’État ont quadruplé au cours des deux dernières décennies : en 2012, elles s’élevaient à 9,182 millions, selon le règlement définitif, et sont passées à 15,687 millions d’euros par an en 2019, lorsque Ils représentaient encore moins de la moitié de ce qu’ils sont aujourd’hui.

Le Gouvernement a approuvé en Conseil des Ministres l’octroi d’un nouveau prêt de l’Etat à la Trésorerie Générale de la Sécurité Sociale d’un montant de 10 003 millions d’euros, pour faire face au paiement extraordinaire des retraités de novembre, qui, ajouté à celui payé en juin dernier, le coût final sera de plus de 22 milliards d’euros. Au moins, comme le prévoit la troisième disposition complémentaire de la loi de finances générale de l’État pour 2023, il n’y aura pas d’intérêts.

Le poste le plus important des dépenses de la Sécurité sociale correspond à pensions et prestations contributivesavec une augmentation de 9,5%, jusqu’à 128,314 millionsSelon le ministère, les dépenses ont augmenté de 10,8%, pour atteindre 114,625 millions, en raison de la augmentation du nombre de retraités1,2%, en raison de l’augmentation de la pension moyenne, de 9,5%, ainsi que de la revalorisation générale de 8,5% des pensions contributives au cours de l’exercice 2023.

Le déficit accumulé par la Sécurité sociale dépasse déjà 106 milliards d’euros. Sans prise en compte des transferts de l’Etat et avec le régime des Classes Passives inclus, Ce trou a augmenté de 61 milliards d’euros depuis 2005La Fedea souligne, l’équivalent de cinq points de PIB. L’année prochaine, avec l’extension des comptes, le gouvernement devra à nouveau recourir au Trésor pour soutenir le système de retraite, mais il devra le faire avec des prêts appliquant les intérêts du marché “pouvant atteindre des maximums historiques”.



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