Une adolescente violée lors d’une fugue : un cauchemar qui marque la victime et son père

Le Tribunal a décidé d’accorder une peine avec sursis de cinq ans pour la période excédant la détention préventive, à condition que le condamné suive un traitement psychologique et qu’il s’éloigne de la victime. Pendant une période de cinq ans, le condamné est également privé de certains droits, notamment celui de travailler ou de faire partie d’organismes ou d’associations qui pourraient le mettre en contact avec des mineurs.

Une adolescente a été violée lors d’une fugue, et quelqu’un a commenté : “C’était comme offrir une proie à un chat. Elle a été attaquée par deux gros matous.”

Le père en tant que victime collatérale

Les faits remontent à la nuit du 5 au 6 octobre 2018 lors d’une soirée d’anniversaire qui s’est déroulée à Athus. La fête d’anniversaire était prévue pour être une soirée entre filles, mais cinq garçons se sont invités. Avec l’assistance de l’alcool et de la fumée, la victime, qui n’était pas habituée à de tels excès, est tombée malade et a décidé d’aller se coucher très tôt pour essayer de récupérer. L’un des garçons s’est glissé dans sa chambre et l’a agressée.

“Cinq ans plus tard, la jeune fille, maintenant adulte, continue à manquer de confiance envers les hommes et la sexualité”, a regretté avec colère son avocate, Me Joëlle Saussez. “Elle voulait profiter de la vie et de ses amis. Une nuit d’octobre, elle a vécu un véritable cauchemar, on lui a volé sa virginité. Elle a été traumatisée autant que son père, qui n’a jamais pu se remettre du choc, qui se sent coupable de ne pas avoir pu la protéger, et qui a perdu confiance envers la justice au point de décider de partir. Cette lenteur de la justice est scandaleuse. C’est catastrophique pour ceux qui ont encore un peu confiance en elle.”