Une ancienne travailleuse islandaise licenciée sans préavis alors qu’elle était enceinte reçoit 51 000 €

Une ancienne travailleuse islandaise qui a vu son temps de nouvelle mère « ruiné » après avoir été licenciée sans préavis alors qu’elle était enceinte de sept mois a reçu une indemnité de 51 000 €.

Elizabeth Spelman, arbitre de la Commission des relations sur le lieu de travail (WRC), a conclu que Metron Stores Limited, opérant sous le nom d’Islande (en liquidation), avait fait preuve de discrimination à l’encontre de Rachel Smyth en raison de son sexe.

Dans ses conclusions, Mme Spelman a constaté que l’employeur, au lieu de déplacer Mme Smyth dans un autre magasin comme indiqué, l’avait licenciée sans préavis alors qu’elle était enceinte de sept mois en février 2023.

L’arbitre a déclaré que Mme Smyth n’était absolument pas informée de sa situation d’emploi, bien qu’elle ait contacté son employeur à de nombreuses reprises.

Mme Spelman a déclaré qu’elle accordait la somme de 51 000 € en raison de l’ampleur de la discrimination ; l’impact que cela a eu sur Mme Smyth et la durée pendant laquelle la discrimination s’est produite.

En janvier 2023, Mme Smyth a été promue acheteuse junior après avoir occupé un poste de soutien en magasin et, un mois plus tard, elle a été informée qu’il y aurait un transfert d’entreprise puisque la marque/franchise « Islande » a été rachetée par M. Naeem Maniar.

Mme Smyth a déclaré que le 9 février 2023, elle avait été informée qu’elle serait transférée chez Homesavers à Tallaght.

Au lieu de cela, le 20 février 2023, Mme Smyth a été licenciée sans préavis.

Dans une preuve non contestée après l’échec de Metron Stores Limited à assister à l’audience du WRC, Mme Smyth a souligné qu’à peu près au même moment, Metron Stores Ltd avait postulé pour un rôle d’acheteur junior chez Homesavers, Tallaght.

Mme Smyth a souligné que, bien qu’elle ait contacté l’entreprise à de nombreuses reprises, elle n’a pas été en mesure de confirmer son statut d’emploi et que l’entreprise a refusé de remplir ses formulaires de prestations de maternité.

Mme Smyth a déclaré qu’elle avait été « pénalisée en raison de sa grossesse ».

En conséquence, Mme Smyth était soumise à un grave stress financier et émotionnel alors qu’elle venait de devenir mère en mai 2023.

Dans son témoignage, Mme Smyth a soutenu qu’il s’agissait d’une période très stressante pour elle, alors qu’elle aurait dû profiter de son temps en tant que nouvelle mère. Elle a soutenu qu’elle avait le sentiment que tout était « ruiné » et a également soutenu que cela avait également affecté sa famille sur le plan financier.

Lorsqu’elle a accouché en mai 2023, Mme Smyth a déclaré qu’elle n’était pas éligible aux prestations de maternité légales car l’entreprise ne remplirait pas les formulaires de prestations de maternité pertinents.

Représentée par David Cotter du Syndicat des travailleurs indépendants (IWU), Mme Smyth a déclaré qu’elle devait se rendre au bureau de protection sociale avec son nouveau-né et s’inscrire toutes les huit semaines,

Elle a déclaré qu’elle recevait 42 € de moins par semaine au titre de l’allocation de demandeur d’emploi que ce qu’elle aurait reçu au titre de l’indemnité de maternité légale.

Elle a en outre affirmé qu’elle ne savait pas quel était son statut d’emploi, c’est-à-dire si elle travaillait ou non pour le défendeur.

Mme Smyth a déclaré que l’intimée avait finalement rempli les documents nécessaires en matière de prestations de maternité en août 2023, confirmant ainsi son droit aux prestations de maternité légales.

Elle a indiqué avoir été licenciée le 7 septembre 2023, selon le liquidateur.

Dans ses conclusions, Mme Spelman a constaté que, sur la base de preuves non contestées, le cabinet a également retardé la fourniture à Mme Smyth des documents nécessaires en matière de prestations de maternité jusqu’à environ trois mois après la naissance de son bébé, et ce retard a causé à Mme Smyth un stress considérable.

Mme Spelman a déclaré que, en vertu du droit de l’UE, une protection spéciale est accordée du début de la grossesse jusqu’à la fin du congé de maternité et que toute réparation accordée devrait non seulement compenser la perte économique subie, mais doit également constituer un véritable moyen de dissuasion contre de futures infractions.

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