Une association caritative basée à Cork condamnée à payer une indemnité de 75 000 € à un ancien contrôleur financier

Une association caritative basée à Cork a été condamnée à verser 75 000 € d’indemnisation à son ancien contrôleur financier après avoir été reconnue coupable de l’avoir pénalisée après qu’elle ait fait une divulgation protégée.

La Commission des relations de travail a statué que Suzanne Pictor avait été « ciblée, mise à l’écart et pénalisée » et que son rôle avait été diminué en conséquence directe de ses divulgations protégées alors qu’elle travaillait chez Matt Talbot Adolescent Services.

En particulier, le WRC a déclaré que le fait que l’organisme caritatif n’ait pas traité sa demande de rétablissement de salaire à laquelle elle avait droit constituait une pénalisation.

Toutefois, la Cour a jugé que Mme Pictor n’avait pas été injustement licenciée de son emploi au sein de l’association caritative en 2022, car une véritable situation de licenciement existait à l’époque.

L’association caritative, qui fournit des services de traitement de la toxicomanie aux adolescents et aux jeunes adultes, a nié que les révélations faites par Mme Pictor constituaient des révélations protégées et qu’elle l’avait également pénalisée.

Mme Pictor a travaillé comme contrôleur financier et coordinateur administratif au sein de l’association caritative après l’avoir rejoint en octobre 2008 jusqu’à son licenciement le 11 février 2022.

Elle a déclaré au WRC qu’elle avait tenu un discours protégé en 2019 et un autre l’année suivante.

En conséquence, Mme Pictor a affirmé avoir subi une litanie d’actes, notamment le refus de lui permettre de demander le rétablissement de son salaire et le refus d’aligner son salaire sur une échelle salariale du HSE.

En outre, elle a affirmé avoir été mise à l’écart et que certaines de ses fonctions lui avaient été retirées, ce qui, selon elle, constituait une pénalisation en vertu de la loi sur la divulgation protégée de 2014.
Enfin, elle a affirmé avoir été pénalisée par un licenciement économique qui, selon elle, constituait un licenciement abusif.

En particulier, Mme Pictor a déclaré qu’elle avait souligné une mauvaise utilisation des fonds ainsi que la manière dont les nominations n’étaient pas alignées sur les échelles salariales du HSE et que les membres du conseil d’administration n’étaient pas informés rapidement.

Elle a également fait part de ses inquiétudes concernant un prétendu « licenciement » factice, alors que le poste existait toujours et a été pourvu la semaine suivante, alors que le personnel avait été informé que la personne avait pris sa retraite.

Elle a affirmé qu’elle n’avait « nulle part où aller » car elle ne pouvait « s’adresser qu’au PDG ».

Mme Pictor a déclaré au WRC qu’elle avait fait une deuxième divulgation en janvier 2020 concernant une autre dépense qu’on lui avait demandé de payer alors qu’il n’y avait pas eu de processus de passation de marchés et qui était d’un montant excessif pour un organisme de bienfaisance.

L’avocat de l’association caritative, Denis Collins BL, a affirmé que le HSE n’avait trouvé aucune preuve d’acte répréhensible sur la base de la divulgation protégée faite par le plaignant.

Il a également affirmé que son grief était lié à des difficultés personnelles avec le directeur général de l’association caritative.

Dans sa décision, le responsable de l’arbitrage du WRC, Lefre de Burgh, a déclaré que le licenciement de M. Pictor était essentiellement équitable car il s’agissait d’une véritable situation de licenciement, étant donné qu’il y avait eu une réduction significative du financement du HSE suite à la fermeture de son centre de traitement Cara Lodge.

Mme de Burgh a déclaré qu’elle ne pensait pas que le licenciement était le dernier acte d’une série de mesures de pénalisation.

Elle a noté que le rôle du directeur général était également devenu superflu dans le même temps.

Mme de Burgh a déclaré qu’il y avait eu une véritable restructuration au sein de l’association caritative en raison d’une réduction substantielle de son financement.

Cependant, la WRC a jugé que Mme Pictor avait fait une divulgation protégée et qu’elle avait été pénalisée par le directeur général de l’époque « et dans une moindre mesure par le conseil d’administration ».

Mme de Burgh a déclaré qu’un problème clé semble avoir été la nomination du directeur général de l’époque, qui semblait avoir « peu de qualifications ou d’expérience pertinentes ».

Elle a souligné qu’il était pleinement admis qu’il n’y avait aucune allusion à un quelconque enrichissement personnel ou à celui de qui que ce soit d’autre en ce qui concerne la manière dont les fonds étaient utilisés.

En ce qui concerne le refus d’examiner sa demande de rétablissement de salaire, Mme de Burgh a déclaré que Mme Pictor avait exposé de manière très convaincante pourquoi l’approche du directeur général à ce sujet constituait une incompréhension fondamentale de l’objectif de l’exercice.

Elle a déclaré que le ton et le contenu de certaines correspondances reçues par Mme Pictor de la part de l’association caritative étaient « extraordinaires ».

Mme de Burgh a déclaré qu’elle n’acceptait pas l’argument de l’association caritative selon lequel les problèmes survenus étaient des « difficultés interpersonnelles » et a déclaré que les révélations de Mme Pictor « allaient bien au-delà de cela ».

Elle a estimé que les témoignages des membres du conseil sur ce qui constituait une pénalisation étaient incorrects.

Mme de Burgh a déclaré qu’elle acceptait la déclaration de l’avocate de la plaignante, Lorna Madden BL, selon laquelle elle était « une nuisance pour l’organisation » en raison de ses divulgations protégées qui avaient précipité la manière dont elle avait été traitée et finalement pénalisée.

La WRC a jugé que Mme Pictor avait établi qu’elle avait des raisons de croire à des éléments indiquant un ou plusieurs actes répréhensibles et qu’elle les avait divulgués de manière appropriée.

Mme de Burgh lui a accordé une indemnisation de 75 000 € et a ordonné que le montant soit payé par l’association caritative dans les 42 jours suivant la décision.

Toutefois, le WRC a rejeté une série d’autres réclamations formulées par Mme Pictor, notamment celles relatives au rétablissement de son salaire et à l’affectation de son salaire aux échelles salariales du HSE.

2024-08-18 15:54:24
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