Une attaque fait 11 morts parmi les civils dans l’est de l’Irak

BAGDAD (AP) — Onze personnes ont été tuées dans une attaque utilisant des explosifs et des armes par un groupe armé dans l’est de l’Irak, ont annoncé vendredi des responsables de la sécurité.

Les incidents se sont produits jeudi soir dans la région de Muqdadiyah, province de Diyala. Après l’explosion d’une bombe en bord de route, des hommes armés ont tiré sur les sauveteurs et les passants présents sur les lieux, selon deux responsables de la sécurité qui ont parlé sous couvert d’anonymat car ils n’étaient pas autorisés à informer la presse.

Les victimes étaient toutes des civils, ont-ils ajouté.

Les assaillants ont pris la fuite et aucun groupe n’a immédiatement revendiqué la responsabilité de l’attaque.

La province de Diyala a été le théâtre d’attaques périodiques de la part de cellules extrémistes de l’État islamique et de violences sporadiques dues aux tensions sectaires entre sunnites et chiites, ainsi que de combats entre milices rivales et leurs alliés tribaux et politiques pour le contrôle de réseaux criminels lucratifs. Diyala, qui partage une frontière avec l’Iran et la région autonome kurde irakienne, est une zone de contrebande.

Le gouverneur régional Muthanna al-Tamimi a déclaré dans un communiqué que les auteurs de l’attaque terroriste seraient « traqués ».

Nechirvan Barzani, président de la région kurde, a indiqué que l’attaque « démontre le fait que le terrorisme reste une menace et un défi réels, et que nous devons y faire face de toutes nos forces et capacités ».

Barzani a appelé à une plus grande collaboration entre l’armée irakienne, les peshmergas kurdes et les autres forces de sécurité, ainsi qu’avec la coalition internationale dirigée par les États-Unis pour lutter contre l’EI.