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Une avancée prometteuse dans le traitement de la maladie de Parkinson : le lixisénatide pourrait ralentir l’évolution de la maladie

by Nouvelles
Une avancée prometteuse dans le traitement de la maladie de Parkinson : le lixisénatide pourrait ralentir l’évolution de la maladie

L’essai clinique cherchait à répondre à “une question sur laquelle on se casse les dents depuis 30 ans”, à savoir identifier un traitement capable de ralentir l’évolution de la maladie, a déclaré à l’AFP Olivier Rascol, neuro-pharmacologue au CHU de Toulouse et co-auteur de l’étude, publiée mercredi dans la revue scientifique américaine NEJM.

«Les industriels ont dépensé des centaines de millions de dollars […] depuis 30 ans, à faire des essais cliniques avec le même objectif, et jamais ils ne sont arrivés à obtenir un résultat comme le nôtre», a-t-il affirmé.

Un traitement à effet neuroprotecteur

Le médicament testé ici, le lixisénatide, développé par le laboratoire français Sanofi, est déjà utilisé contre le diabète de type 2. Il appartient à une classe de médicaments (nommés agonistes du récepteur GLP-1) dont des indices ont fait penser aux scientifiques qu’ils pourraient être bénéfiques contre Parkinson.

Cette maladie neurodégénérative touche environ 10 millions de personnes dans le monde. Elle provoque en particulier des troubles de la motricité (tremblements, lenteur des mouvements…) et peut se révéler à terme très handicapante dans la vie quotidienne.

Elle résulte de la disparition progressive dans le cerveau des neurones fabriquant la dopamine. Les médicaments qui existent aujourd’hui corrigent ce manque de dopamine, mais n’empêchent pas l’aggravation des symptômes au fil des ans, car ils ne s’attaquent pas à leur cause.

Les scientifiques cherchent donc à identifier un traitement ayant un effet neuroprotecteur, c’est-à-dire améliorant la survie des neurones producteurs de dopamine. L’essai clinique, financé en partie par le ministère français de la Santé, a été conduit sur 156 personnes âgées de 40 à 75 ans, en début d’évolution de la maladie. La moitié a reçu un placebo, et l’autre moitié le traitement, par injections sous-cutanées.

Elles ont ensuite été régulièrement suivies par un professionnel évaluant par exemple leur marche, mouvement des mains, etc.

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2024-04-04 09:04:12

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