Le plus grand talent de l’Amérique est sa capacité à transformer presque n’importe quoi en spectacle de divertissement – qu’il s’agisse de préparer des gâteaux, d’enquêter sur des crimes, de conduire des camions sur des lacs gelés ou d’élever des enfants qui se conduisent mal. Il y a une émission de téléréalité sur tout. Bien entendu, la finance ne fait pas exception. J’ai récemment eu l’occasion d’assister à la petite fête du capitalisme transformée en divertissement touristique : le début et la fin de la journée de négociation financière sur les plus grandes bourses du monde à New York. Il y a eu des surprises, des déceptions et des réflexions qu’on a pu emprunter d’outre-océan.
Les rues étroites du quartier financier, mieux comprises des Européens, associées aux gratte-ciel, vous rappellent à quel point vous êtes physiquement petit et financièrement impuissant. Peut-être que Donald Trump a déjà eu ce sentiment, car, selon les habitants, son immeuble est le seul à avoir une grande inscription au-dessus de la porte. Il y a un grand mot plaqué or TRUMP. Les autres n’ont pas ça. Parce que ce n’est pas nécessaire : tout le monde sait quel milliardaire ou quelle société en est propriétaire. Peut-être que l’ancien président, qui, comme les médias l’ont souvent rapporté, n’a jamais été aussi riche qu’il le souhaiterait, a des complexes.
Mais pas à propos de ça. Les deux chambres cardiaques mentionnées sont les principales bourses mondiales, le NASDAQ et la Bourse de New York (NYSE). Les entreprises les plus grandes et les plus chères du monde sont cotées sur ces bourses. C’est le rêve de nombreuses entreprises d’y parvenir. Pour comprendre la différence, on peut mentionner qu’en décembre dernier, la valeur de toutes les sociétés du NYSE dépassait 25 000 milliards de dollars, celle du NASDAQ 23 000 milliards, tandis que la valeur de son plus proche suiveur, Euronext, n’était que de 6 800 milliards. Donc presque quatre fois moins. Récemment, j’ai également écrit dans “Delfi Bizness” à propos de calculs qui disent que pour faire honte au reste du monde, il n’est même pas nécessaire de compter toutes les sociétés cotées en bourse. Prenez simplement les sept grands géants américains de la technologie.
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2024-05-10 22:30:00
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