2025-02-11 14:33:00
Fondée et dirigée pendant de nombreuses années par un missionnaire du Pime, le père Maurizio Bezzi, le Centre Edimar continue d’offrir un soutien, des soins médicaux et une éducation à des milliers d’enfants de la rue victimes de misère et de violence dans la capitale du Cameroun. Une nouvelle phase est en cours, grâce à la sensibilisation à la santé et au soutien psychologique pour faire face au traumatisme vécu
Le bruit incessant de la corne, le chaos des marchés et la poussière élevé par les rues de Yaoundé, la capitale du Cameroun, racontent une ville vivante et pulsante. Mais entre la foule et les marchés, il y a des histoires invisibles, de petits visages marqués par la fatigue et le désespoir. Ce sont les jeunes, les enfants et les adolescents oubliés qui vivent en marge, piégés dans une spirale de pauvreté et de marginalisation. C’est une réalité douloureuse qui reflète l’une des urgences sociales les plus graves en Afrique subsaharienne.
Le Cameroun, connu sous le nom de “Afrique miniature” pour la variété de ses paysages et climats, est un pays de contrastes profonds. Avec une population de près de 28 millions d’habitants, il fait partie des économies les plus fortes d’Afrique centrale. Cependant, son développement est freiné par une crise endémique, une pauvreté généralisée et des conflits qui déchirent son tissu social. Ces dernières années, la menace terroriste de Boko Haram et la crise séparatiste dans les régions anglophiques ont forcé plus de 700 000 personnes à échapper à leur domicile, transformant des communautés entières en personnes déplacées en salle. À ceux-ci s’ajoutent plus de 400 000 réfugiés du Nigéria voisin et de la République centrafricaine.
Dans un contexte de précarité grave, les enfants et les jeunes sont parmi les victimes les plus vulnérables. Ils fuient des villages dévastés ou de familles brisées, à la recherche d’un refuge dans des villes comme Yaoundé, où ils espèrent trouver des opportunités. Malgré une rédemption initiale apparente, cependant, ils se retrouvent piégés dans un cycle de misère, de dépendance à l’alcool et aux abus, pas d’accès à l’éducation, à la santé ou à un avenir décent.
Juste pour répondre à cette urgence, en 2002 Centro Sociale Edimarune initiative dirigée par le missionnaire du père Pime Maurizio Bezzi. Plus d’un refuge, le centre est un endroit conçu pour offrir l’accueil, l’orientation et une deuxième chance pour les jeunes en difficulté. La structure, située dans une position stratégique près de la gare centrale, un carrefour des voyages, est aujourd’hui un point de référence pour des milliers de garçons de tout le pays. Le nom du centre porte une histoire puissante avec. Edimar, un garçon de la rue brésilien, a réussi à changer sa vie grâce à la rencontre avec des gens qui l’ont accueilli et cru en lui. Ce soutien l’a amené à rejeter la violence. Un jour, lors d’une fête, son ancien chef du groupe lui a ordonné de tuer un ennemi. Edimar a refusé, déclarant avec courage que son existence avait changé. Son choix, cependant, lui a coûté sa vie: il a été tué par le clan pour avoir dit non. L’histoire a inspiré le nom et la mission du centre: que chaque garçon peut choisir de changer, grâce à quelqu’un qui croit en lui.
Au fil des ans, la structure a élargi sa portée pour répondre aux urgences croissantes. En 2017, avec le lancement du projet K620 De Fondazione Pime et le début du soutien à distance des garçons de rue, la mission a pris une forme encore plus structurée, s’établissant comme un modèle d’intervention sociale pour la ville. Le projet K620 travaille sur plusieurs fronts: bienvenue, santé, scolarité des jeunes, éducation des parents, assistance pénitentiaire et réintégration socio-professionnelle. L’approche est basée sur une action directe sur le terrain: les éducateurs atteignent les enfants dans les endroits les plus difficiles, tels que les rues, les abris de fortune et les prisons. En plus d’offrir un soutien immédiat, ils établissent des relations de confiance qui deviennent le point de départ d’un chemin de réintégration.
En 2023, le projet a obtenu des résultats significatifs. Les éducateurs ont eu plus de 15 000 contacts avec les jeunes de la rue pendant les sorties, distribuant des biens essentiels tels que le savon et intervenant dans les situations d’urgence de la santé. Plus de 25 000 apparitions ont été enregistrées au centre, avec des activités qui comprenaient des cours d’alphabétisation, des programmes éducatifs et des conseils médicaux. Le travail ne s’est pas arrêté même dans les prisons, où de nombreux jeunes ont trouvé du soutien pour reprendre leur vie.
Malheureusement, les conflits en cours ont aggravé la situation, augmentant le nombre de personnes déplacées et rendant l’intervention encore plus urgente. La violence aveugle, les attaques et l’instabilité ont privé des générations entières de leur avenir. En 2025, sous la direction du directeur actuel du Mirelle Yoga Center, le projet vise à entrer dans une nouvelle phase. Les objectifs sont ambitieux: éduquer 800 jeunes sur les problèmes de santé et de prévention, garantir les soins médicaux pour 200 bénéficiaires et renforcer les programmes de réintégration sociale et familiale. La vision de l’avenir comprend également des campagnes de sensibilisation à la santé et un soutien psychologique, des outils indispensables pour gérer les traumatismes subis par les garçons.
Cette urgence sociale a besoin, en fait, d’interventions continues. Pour s’assurer que des centaines d’enfants ont leur deuxième possibilité, chaque contribution, grande ou petite, a de la valeur. Le Centre Edimar et le projet K620 sont la preuve que le changement est possible, mais pour continuer cette mission, vous avez besoin de l’aide de tout le monde. Avec votre soutien, nous pouvons briser le cycle de la pauvreté pour des centaines de garçons, qui autrement resteraient invisibles. Rejoignez-nous et aidez-nous à faire la différence.
Donner maintenant
Soutenir le Centro Edimar – Progetto K620: vous contribuerez Pour aider Youundé Street, les jeunesau Cameroun, par les soins médicaux, l’assistance psychologique et la réintégration sociale. Ensemble, nous pouvons sauver des vies, offrir une deuxième possibilité et rendre la dignité à ceux qui l’ont perdu. Vous pouvez faire un don ici Par carte de crédit, PayPal et Satispay ou par transfert bancaire: Iban IT89M0623001633000015111283.
#Une #deuxième #possibilité #pour #loubli #Yaoundé
1739297385