La plupart des cancers du sein sont positifs aux récepteurs des œstrogènes (ER+) et le traitement implique généralement plusieurs années d’hormonothérapie. Bien que ces médicaments soient mieux tolérés que la chimiothérapie, ils entraînent néanmoins des effets secondaires qui diminuent la qualité de vie et peuvent exposer les personnes à un risque de récidive du cancer et de résistance au traitement. Il existe donc un besoin pour des médicaments anticancéreux qui tuent les cellules tumorales de manière sélective et agressive, tout en limitant les effets secondaires.
Dans la dernière étude, les chercheurs ont évalué plus en détail un dérivé, ErSO-TFPy, et ont découvert qu’il :
- Tue efficacement plusieurs lignées cellulaires humaines de cancer du sein ER+ en culture.
- A été bien toléré, sans effets délétères évidents, par plusieurs espèces (souris, rats et beagles).
- Réduit les tumeurs du sein humaines transplantées de divers fonds génétiques chez la souris.
Dans une expérience de dosage, les chercheurs ont noté qu’une dose unique d’ErSO-TFPy chez la souris induisait respectivement une régression complète ou presque complète des petites ou grandes tumeurs qui s’étaient développées chez les animaux. D’autres médicaments nécessitent un dosage à long terme, mais les chercheurs suggèrent qu’une dose unique d’ErSO-TFPy et donc une circulation minimale dans le corps pourraient aider à réduire le risque d’effets secondaires et d’effets tardifs. Ils reconnaissent la nécessité de procéder à davantage de tests pour confirmer l’innocuité et l’efficacité des médicaments, mais ils suggèrent que si ces résultats se traduisent par des patients humains, ErSO-TFPy pourrait être transformateur pour le traitement du cancer du sein ER+.
Il est très rare qu’un composé réduise les tumeurs dans les modèles murins de cancer du sein, et encore moins éradique complètement ces tumeurs avec une seule dose, nous sommes donc impatients qu’ErSO-TFPy progresse pour le traitement du cancer du sein.
Paul Hergenrother
Source:
Référence du journal :
Mulligan, député. et coll. (2025) Une dose unique d’une petite molécule entraîne une régression complète des grosses tumeurs du sein chez la souris. ACS Science centrale. doi.org/10.1021/acscentsci.4c01628.
#Une #dose #unique #dun #nouveau #médicament #montre #potentiel #délimination #des #tumeurs #dans #des #modèles #cancer #sein