Cette décision, comme l’a révélé un communiqué du milliardaire SK Macharia, président de Royal Credit Limited, comprend le licenciement de tous les employés de Directline et la dissolution de son conseil d’administration.
Macharia a expliqué que la fermeture a été motivée par la décision de l’Autorité de régulation des assurances (IRA) de fermer tous les comptes bancaires Directline.
Il a attribué la chute de l’entreprise au détournement de plus de 7 milliards de shillings par les anciens directeurs de Directline, un problème qu’il affirme que l’IRA n’a pas réussi à résoudre de manière adéquate.
En conséquence, les contrats des membres du personnel ont été immédiatement résiliés et tous les actifs détenus par Directline Assurance seront repris par Royal Credit Limited.
La société a également suspendu tous les services d’assurance.
La fermeture de Directline Assurance marque un changement important dans le paysage de l’assurance, affectant de nombreux assurés et parties prenantes.
Directline Assurance est un acteur notable sur le marché de l’assurance au Kenya, particulièrement connu pour ses produits d’assurance automobile.
En juin 2023, Directline a clôturé l’année avec 1,66 milliard de shillings de primes brutes provenant de l’assurance PSV automobile commerciale, capturant une part de marché de 60,79 %, selon l’Autorité de réglementation des assurances.
Il était suivi par Xplico avec 9,7%, Africa Merchant Assurance avec 9,26%, Invesco avec 9,01% et GA Insurance avec 6,94%.
Au premier semestre 2023, Directline a enregistré des pertes de souscription de 576,22 millions de shillings pour l’assurance des matatus et des bus, dépassant la perte de 311,88 millions de shillings enregistrée pour l’ensemble de l’année 2022.
Cette fermeture soudaine soulève des questions sur la stabilité et la surveillance réglementaire au sein du secteur.
Les critiques du Dr Macharia à l’égard de l’IRA pour ne pas avoir pris de mesures en temps opportun contre les anciens administrateurs mettent en évidence des lacunes potentielles dans l’application de la réglementation qui auraient pu permettre à une mauvaise gestion financière de ne pas être contrôlée.
L’Autorité de régulation des assurances n’a pas encore répondu publiquement aux allégations du Dr Macharia ni à la fermeture de Directline Assurance.
Au fur et à mesure que cette histoire se développe, d’autres détails apparaîtront, mettant en lumière le plein impact de la fermeture de Directline Assurance sur le marché et ses clients.
L’industrie surveillera de près la manière dont Royal Credit gérera la transition et quelles mesures seront mises en place pour protéger les intérêts des assurés.
Pour l’instant, la communauté des assurances est aux prises avec la perte soudaine d’un acteur clé et ses implications pour la stabilité du marché et la confiance des consommateurs.